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| Le président palestinien Mahmoud Abbas (gauche) et le chef du Hamas, Khaled Mechaal. |
Les deux hommes ont tenu une première réunion en matinée sous l'égide de l'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, axée sur la réconciliation palestinienne, avant de poursuivre leurs entretiens dans la soirée, a précisé Azzam al-Ahmad. Les discussions devaient continuer le 6 février, a-t-il ajouté tard le 5 février au soir, à l'issue de la deuxième session d'entretiens.
"Ils sont tombés d'accord sur la nécessité de tenir rapidement des élections, et d'éliminer les obstacles" entravant la tenue de ces élections législatives, présidentielle et du Conseil national palestinien (CNP, parlement en exil), avait auparavant expliqué M. al-Ahmad, responsable du dossier de la réconciliation au sein du mouvement Fatah, dirigé par M. Abbas.
Selon lui, les deux hommes ont également évoqué "la formation d'un gouvernement d'entente nationale formé d'indépendants", assurant que le président palestinien et le chef du Hamas étaient "en accord total" sur tous les points.
Mais les discussions achoppent toujours sur le gouvernement et sur le choix du Premier ministre, une pomme de discorde depuis des mois entre les deux mouvements nationaux palestiniens. L'application de l'accord de réconciliation conclu au Caire par le Fatah et le Hamas le 27 avril 2011, paraphé par l'ensemble des mouvements palestiniens le 3 mai, piétine depuis des mois malgré d'innombrables rencontres. L'accord prévoit des élections présidentielle et législatives en mai 2012. Le dernier scrutin remonte à janvier 2006.
Une réunion de l'ensemble des dirigeants palestiniens prévue au Caire le 2 février, à laquelle les deux hommes devaient participer, avait été reportée sine die. Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, considéré comme partisan d'une ligne plus dure que M. Mechaal sur la question de la réconciliation, se rend le 6 février au Qatar dans le cadre d'une tournée régionale qui doit aussi le conduire en Iran.
AFP/VNA/CVN