La Russie et la Chine opposent leur veto au Conseil de sécurité de l'ONU à un projet de résolution sur la Syrie, le 4 février à New York. |
Le projet de résolution, présenté par le Marco et soutenu par les États-Unis et les puissances européennes, a obtenu 13 voix en sa faveur lors d'un vote au Conseil de sécurité de l'ONU. Pour être adopté, un projet de résolution doit obtenir neuf voix et aucun des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Grande Bretagne, Chine, France, Russie, États-Unis) ne doivent opposer son veto.
La Russie et la Chine avaient opposé leur veto le 4 octobre 2011 à un projet de résolution présenté par des pays européens condamnant les violations et graves et systématiques droits de l'homme par les autorités syriennes et menaçant des sanctions contre le régime syrien.
Le projet de résolution soutient pleinement la décision du 22 janvier de la Ligue arabe de faciliter une transition politique vers un système démocratique et pluriel en Syrie, à travers un dialogue entre le gouvernement et l'opposition syrienne. Le plan de la Ligue arabe demande au président syrien Assad de quitter le pouvoir pour ouvrir la voie à la formation d'un gouvernement d'union nationale et l'organisation des élections dans le pays.
La Russie et la Chine ont exprimé leur forte opposition à un changement forcé de régime en Syrie. La Russie a mis en garde certains pays contre leur ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie, disant que la communauté internationale devrait éviter une répétition du modèle libyen, dans lequel l'intervention militaire a aidé à renverser le régime de Mouammar Kadhafi.
Dans leurs déclarations faites après le vote, les ambassadeurs américain et français à l'ONU ont exprimé leur colère contre "l’inaction" du Conseil de sécurité pour faire face à la situation en Syrie.
XINHUA/VNA/CVN