"Les pays en développement veulent voir cet argent débloqué, et les plus petits, notamment les États insulaires attendent ces fonds", a souligné le secrétaire d'État mexicain à l'Environnement, Juan Rafael Elvira Quesada, au cours d'une conférence de presse au siège de l'Union euro-péenne (UE) à Bruxelles (Belgique) en marge d'une réunion avec ses homologues de l'UE.
Les Européens se sont engagés à fournir 7,2 milliards d'euros (10,6 milliards de dollars) sur 3 ans, de 2010 à 2012, soit 2,4 milliards d'euros par an dès 2010 pour aider les pays les plus pauvres à s'adapter aux conséquences du réchauffement climatique.
Les engagements financiers pris lors de la conférence de Copenhague (Danemark) pour cette période de 3 ans totalisent 30 milliards de dollars en aides publiques et privées. Mais ces fonds ne sont toujours pas débloqués et les ONG redoutent un "recyclage" de l'aide au développement sous couvert de financer la lutte contre le réchauffement. "Nous avons besoin que ces transferts de fonds soient opérationnels", a insisté M. Quesada.
Mais le ministre mexicain a également rappelé l'importance des financements sur le long terme. Près de 100 milliards d'euros par an seront nécessaires à partir de 2020 pour limiter le réchauffement du climat à 2°C.
AFP/VNA/CVN