>>La Bourse de Paris plie après Wall Street
>>La Bourse de Paris est repartie à la baisse
>>Nouvelle séance noire à Wall Street, une des pires depuis 2020
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris, à La Défense. |
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris, à La Défense. |
Après avoir gagné plus de 1% en milieu de séance, porté par une mesure de relance chinoise, l'indice CAC 40 a fait une incursion dans le rouge en fin de parcours avant de conclure sur un rebond limité à 0,20%. Sur la semaine, il affiche un bilan négatif de 1,22%.
De nombreux experts du marché s'attendent à ce que la volatilité reste élevée prochainement.
L'inflation, préoccupation majeure des investisseurs, contraint les banques centrales à retirer leur soutien en relevant les taux d'intérêt alors que la situation économique s'assombrit.
"La semaine avait commencé de façon assez calme en comparaison de la précédente, lorsque les actions américaines sont reparties à la baisse (mercredi le 18 mai), dans l'une des pires séances de baisse depuis deux ans, entraînant avec elles tous les autres marchés", rappellent les experts d'Edmond de Rotschild AM.
Le luxe flanche avec Richemont
Le trio français LVMH (-2,09 euros), Hermès (-1,94) et Kering (-0,83%) a souffert des résultats du géant suisse du luxe Richemont qui a rapporté un bond de 61% de son bénéfice net annuel mais un excédent d'exploitation inférieur aux prévisions des analystes.
Nouveau retard pour EDF
Le groupe d'énergie français a annoncé que le chantier de construction de deux réacteurs nucléaires de nouvelle génération (EPR) à Hinkley Point en Angleterre accuserait un nouveau retard minimum d'un an et des coûts supplémentaires d'au moins 3 milliards de livres. Son action a progressé néanmoins de 1,35% à 8,41 euros.
Nouvel investisseur chez Air France-KLM
Air France-KLM a pris 1,06% à 4,30 euros, après avoir annoncé que le fonds américain Apollo allait investir 500 millions d'euros au capital d'une filiale d'Air France-KLM. Le groupe aérien va ainsi pouvoir rembourser une partie des aides de l'État français.
AFP/VNA/CVN