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Distribution d'aide aux populations déplacées en RDC. |
Photo : UNHCR/Hélène Caux |
La violence a particulièrement augmenté dans la région de Kitchanga, dans le territoire de Masisi, en direction de la ville de Sake, d’une importance stratégique, où près de 50.000 personnes ont été déplacées au cours de la semaine du 17 février. Dans la localité de Kibirizi, dans le territoire de Rutshuru, 20.000 personnes supplémentaires ont fui au cours de la semaine du 6 mars.
Selon l’agence onusienne, plus de 5.500 personnes ont également traversé la frontière vers le Rwanda voisin depuis janvier, et 5.300 autres vers l’Ouganda, alors que l’insécurité et la violence continuent de ravager les régions frontalières.
Des femmes portent de l'eau vers un camp de déplacés en RDC. |
Photo : UNHCR/Hélène Caux |
Sur place, les équipes du HCR et ses partenaires cartographient les déplacements et les besoins des personnes forcées à fuir. Et les besoins des populations vulnérables déplacées se multiplient alors que les conditions déjà difficiles se détériorent et que les ressources dans les sites surpeuplés ploient sous la pression des nouveaux arrivants.
Par ailleurs, le HCR a relocalisé plus de 14.000 personnes vulnérables et déplacées dans le site de Buchagara, à 5 km de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, où elles ont reçu des abris d’urgence. D’autres secours sont prévus ce mois-ci sous la forme de kits contenant des couvertures et des jerrycans pour l’eau.
La RDC connaît la plus grande crise de déplacement interne en Afrique, avec 5,8 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays, principalement dans l’Est du pays. Elle accueille également plus d’un million de réfugiés des pays voisins.
APS/VNA/CVN