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Des agents de santé chargés de la lutte contre le virus Ebola à Iyonda, près de Mbandaka, en RDC. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"On ne peut pas travailler simplement, sans recevoir quelque chose. C'est depuis le début du travail de +riposte+ (à l'épidémie) que les gens ne sont pas payés. Nous avons décidé d’arrêter le travail depuis lundi 3 août. Aujourd'hui c'est le deuxième jour", a déclaré Guelord Mpeti, porte-parole des grévistes. Tout en reconnaissant "un problème", le ministre congolais de la Santé, le Dr Eteni Longondo, a assuré à la presse que "le ministre des Finances a déjà ordonné un décaissement partiel d'argent".
"Nous attendons cette semaine que la Banque mondiale puisse nous donner de l'argent pour envoyer à Mbandaka (à environ 600 km au Nord de Kinshasa, ndlr), où les agents de la riposte ont cessé de travailler", a-t-il ajouté, interrogé par des journalistes, dont l'AFP. "Il faudrait qu'ils reprennent le travail parce que (le nombre) des cas de maladie sont en train de gonfler, les morts aussi. La situation sera décantée cette semaine ou la semaine prochaine. Ça c'est promis", a poursuivi M. Eteni.
Les "équipe de la riposte" contre la fièvre hémorragique à virus Ebola sont composées des médecins, infirmiers, vaccinateurs, psychologues, ambulanciers, des agents affectés à l'assainissement des sites et des employés chargés de sensibiliser la population.
La onzième épidémie d'Ebola a été déclarée le 2 juin à Mbandaka chef-lieu de la province de l'Equateur. Le dernier bilan officiel fait état de 73 cas et 32 décès. La dixième épidémie de fièvre hémorragique, la plus meurtrière sur le sol congolais déclarée le 1er août 2018 dans la région de Beni (Nord-Kivu, Est), a tué 2.277 personnes. Sa fin a été officiellement déclarée le 25 juin dernier.
AFP/VNA/CVN