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La vaccination contre la mpox. |
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Elle provoque des éruptions ou des lésions de la peau, le plus souvent sur le visage, la paume des mains et la plante des pieds. Le virus se transmet initialement "par contact direct ou indirect avec du sang, des liquides organiques, des lésions cutanées ou des muqueuses d'animaux infectés", selon l’OMS.
Le contact avec des sécrétions des voies respiratoires et des lésions cutanées de personnes malades, ou des matériaux contaminés comme de la literie ou de la vaisselle, présente également de forts risques de transmission. Depuis peu, les chercheurs s’inquiètent aussi de l’émergence d’une transmission de la mpox par voie sexuelle.
Un virus particulièrement présent en Afrique
Les vaccins anti-mpox. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ces dernières années, la plupart des cas ont été enregistrés en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest, en particulier dans les régions rurales.
La RDC, pays le plus touché par le virus, a recensé le premier cas humain en 1970, chez un jeune garçon de neuf mois. Depuis le début de l’année, le pays connaît une envolée des contaminations, notamment dans l’est du pays où s’affrontent l’armée et les insurgés du Mouvement du 23-Mars (M23) épaulés par l’armée rwandaise.
D’après le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC Africa), la RDC a comptabilisé plus de 19.000 cas, entre février 2023 et février 2024, dont 1000 décès. L’OMS alerte quant à la recrudescence des cas qui ont triplé en RDC, en l’espace d’un an, et craint la propagation du virus au reste du monde.
D’autres pays d’Afrique centrale sont aussi très concernés par la mpox comme la République centrafricaine, le Nigéria, la République du Congo, le Cameroun et le Gabon. Le virus a par ailleurs aussi inquiété l’Europe il y a deux ans, en juillet 2022, quand l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a qualifié d’urgence sanitaire mondiale.
Un plan d’action pour endiguer la mpox
Le virus mpox vu au microscope électronique. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une réunion régionale d’urgence s’est tenue à Kinshasa, en RDC, vendredi 12 et samedi 13 avril pour élaborer des stratégies visant à endiguer l’épidémie. Organisée sous l’égide de l’OMS, elle rassemblait près de 250 experts. À l’issu de la conférence intitulée "Réunion régionale d’urgence de haut niveau sur le Monkeypox en Afrique", les autorités sanitaires congolaises ont décidé de l’homologation d’urgence de deux vaccins élaborés au Japon et par le laboratoire danois Bavarian Nordic.
Un traitement devrait également être mis en place dans les trois mois via l’antiviral Tecovirimat. Le forum régional visait également à faciliter la collaboration des différents États membres de l’Union africaine.
Cette question de mpox est une question cruciale.
"Il est temps pour l'Afrique de commencer et de continuer à parler d'une seule voix. Et cette question de mpox est une question cruciale. Nous ne pouvons pas et nous n'accepterons plus qu'on vienne prendre les pathogènes en Afrique, qu'on fabrique les vaccins et les médicaments pour lesquels les Africains n'ont pas le droit, cela doit changer", a déclaré Jean Kaseya, Directeur Général d'Africa CDC, dont le propos a été reccueilli par le média congolais Actualité.cd.
En ce qui concerne le cas spécifique de la RDC, le ministre de la Santé hygiène et prévention congolais, Samuel Roger Kamba, a confié être "très préoccupé par l'ampleur de la gravité de l'épidémie mpox et le risque élevé de son expansion transfrontalière" et assure que la "situation constitue une urgence de santé publique".
AFP/VNA/CVN