Primo : organiser des discussions au sein du secteur éducatif et de la société sur l'amélioration de la qualité de la formation. Deuzio : renouveler la gestion de l'enseignement supérieur. Tertio : améliorer la qualité et standardiser les normes des concours d'entrée à l'université. Quarto : renforcer la coopération internationale.
Lors d'une récente conférence en ligne entre Hanoi, Vinh Phuc, Dà Nang, Hô Chi Minh-Ville et Cân Tho sur la mise en oeuvre des tâches de l'année scolaire 2009-2010 des universités, le chef adjoint du gouvernement a affirmé que toutes les conditions pour développer l'enseignement supérieur étaient réunies. Les investissements et la coopération internationale dans ce secteur ont sensiblement augmenté et le gouvernement y prête une attention toute particulière, d'où la nécessité de resserrer la gestion à propos de la qualité. C'est pourquoi les universités et écoles supérieures doivent mettre en oeuvre le programme "Renouveler la gestion, améliorer la qualité et renforcer la formation suivant les besoins de la société" selon un processus étalé sur 3 ans, entamé depuis la rentrée scolaire de cette année.
D'après M. Nhân, les textes juridiques concernant la gestion des universités seront revus et corrigés. Pour cela, 12 textes seront promulgués dont un arrêté gouvernemental sur la coopération dans la gestion entre les ministères et localités, pour synchroniser la gestion des universités et écoles supérieures.
M. Nhân a insisté sur le fait qu'il n'était plus possible d'appliquer l'ancienne méthode de gestion au nouveau modèle d'enseignement. Dans l'optique d'améliorer la gestion et la qualité des universités, il faut se concentrer sur la décentralisation. Le ministère de l'Éducation et de la Formation (MEF) devra élaborer les réglementations et les mettre en œuvre, les localités seront responsables du contrôle de leur application dans les universités. Ces dernières, quant à elles, devront réviser et perfectionner les réglementations de l'État en fonction des problèmes qu'elles rencontrent.
Concernant le financement des frais scolaires pour les étudiants en difficulté, qui est actuellement à la charge des universités, M. Nhân a informé que son ministère élaborerait des mécanismes pour qu'à l'avenir, l'État couvre totalement ces frais et les écoles ne se focalisent que sur l'amélioration de la qualité de la formation.
Selon le Comité permanent de l'Assemblée nationale (AN), l'oeuvre de développement national rime avec la meilleure qualification de la main-d'oeuvre. Aujourd'hui encore, les conditions de fondation des universités ne sont pas très strictes et la qualité de l'enseignement supérieur laisse parfois à désirer. À rappeler l'AN a récemment approuvé une résolution sur la supervision, en 2010, de la mise en oeuvre des politiques sur la fondation des universités et l'amélioration de la qualité de l'enseignement supérieur.
Hà Minh/CVN