C'est ce qu'a souligné le vice-ministre des Ressources naturelles et de l'Environnement, Chu Pham Ngoc Hiên, lors d'un colloque de consultation des expériences dans l'élaboration de la loi sur le changement climatique de la Grande-Bretagne, récemment organisé à Hanoi.
Chu Pham Ngoc Hiên a estimé que le problème du changement climatique doit figurer dans toutes les stratégies, tous les aménagements et tous les plans de développement des secteurs comme des localités.
Selon le dernier scénario en la matière, le Vietnam figurera parmi les pays les plus touchés du monde. Selon les prévisions, la température sera supérieure de 3°C à 5°C en 2100, le niveau des océans, de plus d'un mètre, et les crues, inondations, vagues de froid, typhons..., plus complexes.
Le Vietnam, en collaboration avec les organisations internationales, applique les traités internationaux sur le changement climatique ainsi que des mesures d'adaptation aux conséquences de l'évolution du climat, suivant chaque phase de son développement et les conditions dans lequel le pays se trouve.
Selon la Banque mondiale, le Vietnam nécessitera environ 850 millions de dollars/an pour réduire l'impact du changement climatique sur l'agriculture, l'aquaculture, les ports maritimes et les autres infrastructures.
Le Vietnam est partie à la convention-cadre de l'Organisation des Nations unies sur le changement climatique et au protocole de Kyoto. Il dirige également ses organismes concernés dans l'amélioration des réglementations afin de créer un statut juridique plus efficient en matière de prévention et de lutte contre les calamités naturelles.
Lors de cette manifestation, l'ambassadeur du Royaume-Uni au Vietnam, Antony Stockes, a reconnu les efforts du Vietnam dans la riposte au changement climatique, dont l'élaboration d'un plan national sur le changement climatique dès 2008.
Giang Ngân/CVN