Une centaine de scientifiques, d'économistes et d'hommes d'affaires ont discuté des fondements scientifiques de la pensée économique au Vietnam en cette période de renouveau et d'intégration au monde et avancé des politiques économiques.
Selon la professeure Nguyên Thi Cành, le développement durable doit se baser sur les secteurs bénéficiant d'avantages en termes de concurrence, ainsi que ceux dont la croissance tirera derrière eux d'autres secteurs de l'économie nationale.
"Le Vietnam est parmi les premiers exportateurs mondiaux de nombre de produits agricoles tels que noix de cajou, riz, poivre, café, caoutchouc ou thé", a déclaré Luong Van Tu, ex vice-ministre du Commerce. Toutefois, en dépit de ce statut, le pays réalise un chiffre d'affaires à l'exportation peu élevé car il n'exploite pas pleinement ses avantages concurrentiels sur le marché mondial. "Nous devons nous attacher au secteur de la transformation alimentaire pour donner plus de valeur ajoutée à nos produits agricoles", a insisté Luong Van Tu.
Au dire d'économistes, il est important que l'État stabilise effectivement l'économie nationale, améliore l'environnement de commerce et élabore des politiques convenables à la pratique internationale. Les entreprises vietnamiennes doivent de leur côté améliorer leur production, leur commerce, pour une meilleure croissance qui devra être durable également.
Dans la poursuite de l'objectif de faire du Vietnam un pays industrialisé et moderne en 2020, "ce séminaire est un forum scientifique dans la recherche et la définition d'une nouvelle pensée économique au Vietnam en cette nouvelle ère, une période de développement rapide et durable", a déclaré Nguyên Van Luân, recteur de l'Université d'économie et de droit, relevant de l'Université nationale de Hô Chi Minh-Ville.
Dang Huong/CVN