"Les 2 ruches, montées début mai et début juin, près de l'avenue mythique des Champs-Élysées et qui plus est sur le toit d'un bâtiment aussi prestigieux, ont permis de recueillir 50 kilos de miel", a-t-il précisé.
Pour cet apiculteur de 41 ans, "l'expérience est si prometteuse que l'établissement public du Grand Palais a décidé d'y adjoindre 3 ruches supplémentaires au printemps prochain".
L'objectif étant de récolter 500 kilos de miel toutes fleurs, qui seront commercialisés sous la marque "Miel du Grand Palais" dès l'an prochain.
"Malheureusement, force est de constater que les abeilles vivent mieux à Paris ou en moyenne montagne, zones protégées, que dans les zones de cultures intensives", a dit l'apiculteur.
"Certes, Paris est une ville polluée, mais on n'y trouve ni pesticides ni fongicides ni insecticides, comme dans beaucoup de campagnes, où les abeilles sont décimées et où la mortalité des ruches est de 30% à 50%", a-t-il ajouté.
"Ici, dans la capitale, la biodiversité est bien plus grande que dans les zones de cultures où les haies, les arbres et les fleurs ont disparu. À Paris, on trouve, toutes les 2 avenues, des acacias, des châtaigniers, des marronniers ou des tilleuls, sans compter les parterres de fleurs", a-t-il poursuivi. Si bien, dit-il, que les ruches en ville "produisent aujourd'hui 4 à 5 fois plus de miel" que dans les zones cultivées.
Paris compte environ 300 ruches déclarées, installées notamment au Jardin du Luxembourg et sur le toit de l'Opéra Garnier.
AFP/VNA/CVN