"Comme le savent les 2 parties, si l'une ou l'autre prenait des mesures durant ces pourparlers qui, de notre point de vue, saperaient gravement la confiance, nous réagirions en les tenant pour responsables, afin de faire en sorte que les négociations continuent", a déclaré dans un communiqué le porte- parole du département d'État, Philip Crowley.
M. Crowley a déclaré que la première série de pourparlers indirects engagée dans la région par l'émissaire américain George Mitchell avait été "sérieuse et étendue".
Washington tient à "féliciter" tant le président palestinien Mahmoud Abbas que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "qui essayent d'avancer dans des circonstances difficiles", a ajouté le porte-parole.
"Les 2 parties font certains gestes qui contribuent à créer une atmosphère favorable à des pourparlers réussis, comme l'engagement du (président palestinien) Mahmoud Abbas d'oeuvrer contre toute provocation et celui du Premier ministre Benjamin Netanyahu qu'il n'y aura pas de construction pendant 2 ans au projet de Ramat Shlomo", a dit M. Crowley.
Un responsable israélien a démenti le 9 mai qu'Israël se soit engagé à geler cet important projet immobilier juif à Jérusalem-Est annexée.
"Aucun engagement israélien n'a été donné sur cette question", a-t-il ajouté, à propos de ce projet de construction de 1.600 nouveaux logements.
L'annonce de ce même projet avait torpillé en mars dernier la précédente tentative de lancer des pourparlers indirects entre Israéliens et Palestiniens.
M. Crowley a annoncé que M. Mitchell reviendrait dans la région dès cette semaine pour poursuivre ces pourparlers.
L'annonce du début des pourparlers par le truchement de M. Mitchell a été faite le 9 mai à Ramallah par le principal négociateur palestinien Saëb Erakat.
"Le 9 mai, les négociations ont commencé au niveau du président Abbas et de M. Netanyahu", a-t-il déclaré à l'issue d'un entretien avec le négociateur américain, qui devait rapidement quitter la région.
Ces pourparlers indirects consacrent les efforts de l'administration Obama pour débloquer le processus de paix au Proche-Orient après le gel des négociations directes en décembre 2008, à la suite de l'offensive israélienne contre le mouvement islamiste Hamas à Gaza.
AFP/VNA/CVN