Pour les États-Unis, la priorité est à la relance de la croissance

Le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a déclaré le 25 septembre que les pays développés devaient chercher à relancer en priorité la croissance plutôt qu'à réduire leurs déficits publics.

Dans le magasin Macy's à New York.

"À ce stade, c'est vrai aux États-Unis, en Europe, au Japon, et je crois que c'est vrai dans le monde entier, le premier des défis économiques est de trouver le moyen de faire en sorte que les économies croissent plus vite car le chômage est élevé", a déclaré M. Geithner lors d'une conférence publique retransmise en ligne.

"Le défi est fondamentalement au niveau de la demande", a ajouté M. Geithner, qui parlait devant la "Clinton Global Initiative", une organisation de l'ancien président Bill Clinton, qui rassemble chaque année des dirigeants mondiaux en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.

"Les restrictions budgétaires sont néfastes pour la croissance", a estimé M. Geithner, alors que les plans de rigueur en Europe suscitent de plus en plus de mécontentement et que, aux États-Unis, démocrates et républicains sont incapables de s'entendre pour légiférer sur les questions d'ordre budgétaire et économique.

"Nos déficits ne sont pas viables à long terme", a reconnu M. Geithner. Mais aujourd'hui, a-t-il fait valoir, parlant spécifiquement de la situation américaine, "nous payons 1,75% d'intérêts quand nous empruntons à dix ans".

"Si l'époque était différente, si nos taux d'intérêts étaient de 6% ou 7% et si le chômage était à 5%, le point d'équilibre serait différent", a ajouté M. Geithner, plaidant une nouvelle fois pour que le Congrès se mette d'accord sur un plan de stabilisation de la dette et de réduction du déficit public progressif afin de ne pas mettre en danger la reprise de l'économie américaine.

Faute d'accord d'ici à la fin de l'année entre le camp du président Barack Obama et l'opposition républicaine sur la façon de réduire la dette publique, un certain nombre de mesures de relance et de réductions d'impôt prendront fin début janvier aux États-Unis, alors que des baisses automatiques de dépenses publiques entreront en vigueur.

Selon les estimations, la baisse de la contribution économique de l'État qui résulterait de cette contraction budgétaire devrait être comprise entre 3% et 5% du PIB américain.

AFP/VNA/CVN

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

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