>>La gestation pour autrui autorisée, bonne nouvelle pour les couples stériles
>>Vers une légalisation de la gestation pour autrui
La loi portugaise portant sur la GPA limite fortement le recours à des mères porteuses. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le premier recours à la gestation pour autrui (GPA) approuvé au Portugal concernera une femme de 50 ans qui a accepté de donner naissance à son petit-enfant pour permettre à sa fille de fonder une famille, a décidé le Conseil portugais de la procréation médicalement assistée.
Approuvé à l'unanimité
"Malgré les nombreuses requêtes adressées, seul ce recours a été examiné par les membres du conseil qui l'ont approuvé à l'unanimité", a déclaré le Conseil portugais de la procréation médicalement assistée dans un communiqué cité samedi 9 septembre dans la presse. Après le feu vert de cette institution, la demande va être présentée à l'Ordre des médecins portugais qui doit émettre un avis, sans effet contraignant, dans un délai de 60 jours. Selon l'hebdomadaire Expresso, la femme ayant fait cette demande, âgée de 30 ans, ne peut plus enfanter depuis l'ablation de son utérus des suites d'une endométriose sévère. Avant cet acte chirurgical, ses ovocytes avaient été prélevés, puis congelés.
Stérilité féminine
La loi portugaise portant sur la GPA, votée en juillet 2016, limite le recours à des mères porteuses aux cas de stérilité féminine liés notamment à l'absence ou au dysfonctionnement de l'utérus et sans contrepartie financière pour la mère porteuse.
Le texte impose également un contrat écrit entre les parties concernées qui précise notamment les dispositions à prendre en cas de malformation du foetus ou d'une éventuelle interruption volontaire de grossesse (IVG).