Ces tentatives d'attentats, qui interviennent après une série d'attaques à la grenade depuis quelques semaines, ont relancé le débat sur le maintien dans la capitale de l'état d'urgence, imposé le 7 avril.
Le premier engin explosif a été découvert le 8 septembre matin sous une passerelle, devant une école du centre de Bangkok, a indiqué le général Prawut Thavornsiri, porte-parole de la police nationale.
Le 8 septembre soir, 2 autres bombes pesant chacune environ 5 kilos, ont été découvertes dans des extincteurs d'incendie dans un centre commercial et sur le parking du ministère de la Santé, dans la proche banlieue de Bangkok, dans la province de Nonthaburi, a ajouté le policier. Les engins ont été désamorcés.
Plusieurs explosions se sont produites récemment dans la capitale thaïlandaise, dont la dernière le 31 août au siège de la télévision nationale qui, contrairement aux précédentes, n'avait pas fait de blessés.
Suthep Thaugsuban, vice-Premier ministre, a une nouvelle fois réclamé une intensification des mesures de sécurité, après avoir récemment soumis à des rondes constantes des forces de l'ordre des centaines de points chauds de la ville. Les bombes non ex-plosées "indiquent que les opposants au gouvernement ne veulent pas d'un retour à la normale (...). L'état d'urgence est nécessaire pour maintenir la paix et l'ordre à Bangkok", a-t-il déclaré. L'état d'urgence avait été décrété pendant les manifestations des "rouges".
AFP/VNA/CVN