Accompagnés par des éditeurs photographiques dans leurs choix et dans leur pratique, les participants proposeront des séries d’images sur des thèmes de leur choix : une, deux ou trois séries en structurant leur travail sous la forme d’essais photographiques.
Le thème du projet est très ouvert. Il donne une opportunité aux jeunes photographes vietnamiens de travailler, d’exploiter leur univers et de montrer les résultats de leur recherche libre sur les côtés positifs de la vie. Cette forme d’expression les aide à exprimer leur point de vue personnel, leurs sentiments envers les gens et leur rapport à l’environnement à travers leurs séries d’images intéressantes et colorées.
Les sujets portent sur leur rapport à la ville, ce qu’ils en aiment, les quartiers qu’ils préfèrent, les groupes de gens avec qui ils vivent, leurs itinéraires favoris, les lieux qui les touchent, etc.
Les démarches photographiques sont très libres, elles peuvent prendre la forme de recherches personnelles, de récits liés à des écrits, d’eux mêmes ou d’auteurs qu’ils apprécient (textes littéraires, chansons, poésies) qui peuvent être utilisés comme des supports de leur expression.
Les essais photos peuvent être de petits voyages dans la cité, sous forme documentaire, impressionniste ou narrative.
Carte blanche
"Dans un pays qui n’a pas encore d’école de photographie, il est passionnant d’inventer de nouvelles formes d’échanges, de transmission et de travail en groupe autour de l’image et de la jeunesse", considère le journaliste et photographe français Nicolas Cornet.
Les participants produiront des séries d’images (8,12 ou 20 clichés) qui seront mises en forme : sélection, organisation des images les unes par rapport aux autres selon leur contenu, leur force ; le message, la dynamique. Chaque essai sera compagne d’une courte introduction écrite. Où, qui, quoi, où, sur un mode plus suggestif…
Les images peuvent être réalisées à l’aide de téléphones ou d’appareils photo sans limite de qualité, couleur ou noir blanc.
Le quartier général du marathon se situera dans les locaux de L’Espace - Institut français de Hanoi (24, rue Tràng Tiên), partenaire principal de l’opération.
Les séries d’images seront présentées sous forme de petit film vidéo, accompagné du nom de l’auteur, de quelques lignes d’introduction du sujet. Elles seront projetées à L’Espace le jour du vernissage, prévu le 25 novembre et pendant l’exposition jusqu’au 6 décembre.
Les images seront être mises en ligne sur Facebook, et sur des sites Internet dédiés pour promouvoir l’événement par une plus grande visibilité.
Les séries d’images pourront être utilisées dans la presse (papier, en ligne, TV et sur des sites de radio) et projetées sur des écrans géants dans la ville.
Ce projet est le fruit du travail d’atelier mené par un groupe éclectique de jeunes photographes vietnamiens en 2013 à Hô Chi Minh-Ville. Il est organisé par L'Espace, en collaboration avec les photographes et éditeurs photo Nicolas Cornet, Maika Elan, Binh Dang.
Nicolas Cornet
Nicolas Cornet est journaliste et photographe français. Depuis 1987, il consacre chaque année quelques mois au Vietnam qu’il considère comme sa seconde patrie. Pour lui, le Vietnam est un pays "spécial" pour plusieurs raisons. D'abord, "c'est parce que je travaille depuis plus de vingt ans dans ce pays" pour le présenter au monde. Ensuite, c'est parce que "j'ai beaucoup d'amis et une partie de la famille de ma femme au Vietnam". Et enfin, c'est parce que "je m'intéresse beaucoup à la culture vietnamienne". Il a publié en 2004 ses photos dans un livre intitulé tout simplement Vietnam, aux Éditions du Chêne.
Des photos brillantes du projet "J'aime ma ville" (I love my city) en 2013 à Hô Chi Minh-Ville
Câm Sa/CVN