>> Traité contre la pollution du plastique : les négociateurs entrent dans le vif du sujet
>> Pollution au plastique : ouverture d'un sommet à Paris
>> Traité plastique : la France espère des progrès après des débuts "laborieux"
L'organisme rapporte 366 agressions (verbales, physiques ou vols), dont 14 en outre-mer. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans ce bilan annuel sur la sécurité des pharmaciens, qui recense les déclarations d'agression des professionnels sur le formulaire de l'Ordre, l'organisme rapporte 366 agressions (verbales, physiques ou vols), dont 14 en outre-mer.
Dans le détail, il fait état de 355 déclarations d'agressions en officine, 6 en laboratoire de biologie médicale et 5 en pharmacie à usage intérieur (PUI).
"Si le pic de 600 agressions déclarées dans le contexte de la crise sanitaire tend à se résorber, les données traduisent néanmoins une augmentation de 17% par rapport à 2019", avant la pandémie, note l'Ordre dans un communiqué.
En officine, "les violences verbales et physiques représentent 70% des déclarations, dont près de 8% sont encore en lien avec la crise sanitaire (port du masque, vaccination, tests antigéniques)", précise l'Ordre. En 2021, la part des agressions liées au COVID était de 28%.
Les violences verbales et physiques sont "principalement liées à un refus de dispensation", ajoute le bilan, qui précise que la majorité des agressions subies est sans gravité (95,8%).
Et "ce phénomène d'insécurité touche l'ensemble du territoire national comme en témoignent les 30% d’agressions dans des officines localisées dans des communes de moins de 5.000 habitants".
L'Ordre "engage vivement les pharmaciens victimes de tout type d'agression à déposer plainte", notant que "cette année encore, 44% des pharmaciens déclarants ne déposent pas de plainte, notamment par manque de temps, peur de représailles ou estimant que cela n’est pas nécessaire".
AFP/VNA/CVN