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Une raffinerie de pétrole à Ras Lanuf, en Libye. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le monde se relève tout juste d'une crise économique, mais cette croissance est fragile. Des prix de l'énergie élevés pourraient être un obstacle majeur pour la croissance et imposer des pressions inflationnistes aux économies," a dit l'économiste à la presse, en marge d'une conférence au ministère français de la Transition écologique.
"Les pays de l'OPEP se réunissent dans quelques jours. Je serais heureux de constater qu'ils poursuivent leurs politiques actuelles, qu'ils continuent d'accroître leur production, car la santé des économies mondiales est importante pour chacun d'entre nous", a-t-il estimé.
Pour lui, "des prix du pétrole élevés à ce moment seraient préjudiciables pour la reprise mondiale. Alors je pense que les producteurs de gaz et de pétrole ont un rôle à jouer pour apaiser les marchés de l'énergie et contribuer à réduire la volatilité".
Le cours du pétrole a crû jusqu'à dépasser 85 USD le baril, avant de reculer plus récemment, notamment devant les craintes que le nouveau variant Omicron fait peser sur la demande.
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) se retrouvent entre eux mercredi 1er, puis jeudi 2 décembre avec leurs alliés via l'accord OPEP+. De nombreux analystes tablent sur une pause des augmentations de production pour janvier.
AFP/VNA/CVN