Wall Street clôt en hausse après la frayeur du variant Omicron

La Bourse de New York a rebondi lundi 29 novembre et regagné beaucoup du terrain perdu vendredi lors de sa pire séance de l'année, alors que les craintes de l'impact du nouveau variant Omicron avaient fait plonger les indices dans un marché peu étoffé.

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La façade du New York Stock Exchange.

Selon des résultats définitifs à la clôture, l'indice Dow Jones a avancé de 0,68% à 35.135,94 points après avoir chuté de 2,53% vendredi 26 novembre.

Le Nasdaq, à dominante technologique, a gagné 1,88% à 15.782,83 points après une perte de 2,23% tandis que l'indice élargi S&P 500 a grimpé de 1,32% à 4.655,27 points après un repli de 2,27%.

Il n'y a "pas de raison de paniquer" face à la propagation du nouveau variant du COVID-19 a affirmé lundi 29 novembre le président américain Joe Biden, dans un discours à la Maison Blanche.

Le président a ajouté qu'il présenterait jeudi une stratégie détaillée de lutte contre le COVID-19 pendant l'hiver, "pas avec des fermetures ou des confinements, mais en amplifiant la vaccination, les rappels, les tests".

Ordinairement, la séance du vendredi de Thanksgiving, prise en sandwich entre le jour férié le plus important de l'année aux États-Unis et un week-end, est l'une des plus calmes de l'année pour tous les marchés américains, avec des volumes faméliques.

Mais avec la mauvaise nouvelle de la détection de ce nouveau variant en Afrique du Sud, les trois indices de Wall Street avaient lâché plus de 2%, une chute accentuée par les faibles volumes d'échanges.

"Très peu de gens avaient participé au marché et lorsque vous encaissez une mauvaise nouvelle et qu'il n'y a pas de liquidités, vous avez tendance à avoir une réaction démesurée", a expliqué Art Hogan de National Securities.

Exagéré 

"Le consensus est que le marché a probablement eu une réaction exagérée", a reconnu l'analyste rappelant que jusqu'ici les variants comme delta ou les nouvelles vagues d'infections au COVID-19 "ont un impact qui décroît en raison des vaccinations, des boosters et des nouvelles thérapies".

Le titre du fabricant de vaccins Pfizer, qui avait été dopé à la dernière séance avec l'apparition du variant détecté en Afrique du Sud, a finalement lâché 2,96% à 52,40 USD. Le laboratoire a indiqué qu'il avait déjà commencé vendredi à travailler sur une formulation de son vaccin contre le variant Omicron.

"Si le vaccin (actuel) protège moins et que nous avons besoin de créer un nouveau vaccin, nous avons commencé à travailler dessus vendredi, nous avons fait notre premier modèle d'ADN", selon le PDG de Pfizer, Albert Bourla.

Le patron de Pfizer a assuré toutefois être "assez confiant" dans le vaccin distribué actuellement.

Le titre de Moderna en revanche a bondi de 11,80% à 368,51 USD. Le laboratoire, qui produit également un vaccin contre le COVID, avait annoncé vendredi son intention de développer une dose de rappel spécifique pour Omicron.

Sur un autre front, l'action Twitter a été suspendue de cotation en début de séance jusqu'à ce que son PDG Jack Dorsey annonce qu'il quittait ses fonctions exécutives à la tête du réseau social. Le titre a terminé en repli de 2,78% à 45,76 USD. "J'ai décidé de quitter Twitter parce que je pense que la société est prête à couper le cordon avec ses fondateurs", a expliqué Jack Dorsey.

Depuis son retour à la tête de la compagnie à l'oiseau bleu, en octobre 2015, l'entrepreneur au style décontracté était régulièrement critiqué pour n'avoir pas lâché les rênes de son autre entreprise, le spécialiste des paiements mobile Square, pour se consacrer uniquement à Twitter.

Les onze secteurs du S&P 500 ont évolué dans le vert, guidés par les technologies de l'information (+2,64%) et les produits de grande consommation (+1,63%).

Lundi 29 novembre, sur le plan des indicateurs, les promesses de ventes de logements ont conforté le moral des investisseurs alors qu'elles ont fortement rebondi en octobre aux États-Unis, après un recul en septembre. Les acheteurs se pressent avant la remontée attendue des taux, a indiqué la Fédération nationale des agents immobiliers (NAR), et l'indice mesurant les signatures de promesses de ventes a grimpé de 7,5%.

Sur le marché obligataire, les taux se sont légèrement tendus à 1,51% contre 1,47%.


AFP/VNA/CVN

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