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La mer du Nord ayant été abondamment prospectée, cela concerne aujourd'hui principalement les eaux de la mer de Barents dans l'Arctique. |
Photo : Reuters/VNA/CVN |
Plus gros producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'Ouest, le pays scandinave a vu le sort de son industrie pétrolière devenir un thème majeur des législatives qui y ont eu lieu en septembre, signe des difficultés grandissantes à concilier manne énergétique et préoccupations environnementales.
Sortie vainqueur des urnes, la nouvelle coalition de centre-gauche, qui regroupe les travaillistes et un parti centriste essentiellement rural, prône la poursuite des activités pétro-gazières.
Pour faire passer ses textes au Parlement où elle est minoritaire, elle nécessite cependant l'appui d'une force d'appoint, la Gauche socialiste, qui a fait de l'urgence climatique un de ses chevaux de bataille.
Dans le cadre d'un compromis sur le projet de budget 2022, les trois formations ont convenu lundi 29 novembre que la Norvège n'organiserait pas l'an prochain un 26e cycle de concessions dit "ordinaire".
Ce mécanisme permet depuis 1965 aux compagnies pétrolières de se porter candidates à la prospection dans des zones jusqu'alors peu ou pas explorées du plateau continental norvégien.
Lors du 25e cycle de concessions "ordinaire" début 2021, seuls sept groupes pétroliers, dont Equinor, Shell et lundi 29 novembre, avaient fait acte de candidature, le chiffre le plus bas depuis au moins 1978 selon les médias locaux. L'accord tripartite n'exclut pas en revanche l'attribution de licences pétrolières dans les zones déjà largement exploitées.
AFP/VNA/CVN