Recteur Michel Guillou,
ancien Recteur de l'Agence Universitaire de la Francophonie (1990-2000),
président du Réseau international des Chaires Senghor de la Francophonie
* C'est dans le contexte des préparatifs pour le 7e Sommet de la Francophonie d'Hanoi en 1997 que l'Agence Vietnamienne d'Information (AVI) décida de faire paraître Le Courrier du Vietnam et que se tissa un partenariat original et fructueux entre l'AVI et l'AUF.
Je ne peux évoquer cette création sans me souvenir des réunions régulières que nous avions : le directeur général de l’AVI, Dô Phuong, Madame Trang Phan et moi. Ce sont de bons souvenirs. Je veux dire à l'occasion de cet anniversaire toute l'estime et l'amitié que je porte au directeur général Dô Phuong que j'appris alors à connaître.
Le Courrier du Vietnam commença à paraître en 1994 avec seulement 4 pages puis progressivement passera à 8, 12 et enfin 16 pages avant mon départ fin 1999. Des partenariats se mirent en place avec Vietnam Airlines qui diffusait le journal dans ses avions, les hôtels et restaurants labellisés. Pour sa part, l'AUF abonnait les enseignants de et en français des classes bilingues et des filières universitaires francophones.
En définitive Le Courrier du Vietnam apporta beaucoup à l'AUF et au succès de ses programmes. Bon anniversaire. Tous mes vœux pour demain.
Franck Pezza,
Délégué Wallonie-Bruxelles au Vietnam
* Je suis heureux de célébrer avec l'ensemble de la rédaction et des lecteurs le 16e anniversaire de ce grand adolescent qu'est Le Courrier du Vietnam, fidèle compagnon de mon séjour au Vietnam, et également fidèle ami de la Délégation Wallonie-Bruxelles. Connaître et apprendre chaque jour un peu plus sur le Vietnam, ses traditions, son actualité, ses mutations est un vrai bonheur lorsque cela se fait en français. C'est une source de joie quotidienne et de fierté de voir qu'au Vietnam une certaine tradition francophone se perpétue de la sorte, apportant une contribution essentielle au maintien de la diversité culturelle et linguistique dans le pays, et portant par ailleurs haut les couleurs du Vietnam dans la Francophonie ! Bon anniversaire donc au Courrier du Vietnam, et tous mes vœux de longue vie, de prospérité et de santé !
Jean-Claude Cartier,
Journaliste, chargé de mission Presse de France
* Quelle différence y a t-il entre 1.000 et 16 ? Les mathématiciens dans l'âme me répondront d'emblée : 984.
Certains, dubitatifs, me regarderont avec un sourire narquois flairant une blague de mauvais goût. Mais ceux qui, comme moi, ont un lien particulier avec le Vietnam n'hésiteront pas un seul instant. 1.000, c'est le millénaire de la ville de Hanoi qui se fêtera dans l'allégresse le 10 octobre 2010. Seize, c'est le 16e anniversaire du Courrier du Vietnam qui se fêtera le même jour avec autant de joie par tous ceux, anciens ou nouveaux, qui, depuis 1994, ont œuvré pour sortir chaque jour, non sans peine, ce seul fleuron de la presse quotidienne francophone.
Que ce jour d'anniversaire soit comme un jardin jonché de mille fleurs aux plus riches couleurs. Qu'il procure à vous tous, mes chères consœurs et chers confrères, du bonheur à profusion et permette l'épanouissement de la plus éclatante des joies.
Hervé Fayet
* Une petite devinette pour commencer. D'après vous quel est le point commun à Hô Chi Minh-Ville entre la société informatique IACP Asia, le restaurant italien Opéra au Park Hyatt et la médiathèque de l'Idécaf ?
Vous ne trouvez-pas? Et bien, dans ces trois endroits comme dans bien d'autres, on peut y trouver Le Courrier du Vietnam. On peut le feuilleter et y découvrir les nouvelles nationales et internationales, se renseigner sur le tourisme au Vietnam tout comme connaître les derniers résultats de la Ligue 1 de football.
Pour tout ça et pour beaucoup d'autres choses encore il faut saluer Le Courrier du Vietnam et toutes les personnalités qui ont œuvré pour que ce quotidien trouve sa place, trouve son lectorat et se retrouve dans tous les endroits branchés et attirants du Vietnam.
Être né le 10 octobre 1994, l'année du Chien a sans doute été une très bonne chance pour lui. Ce 10 octobre est un jour très important pour le Vietnam et Hanoi et ses créateurs imaginaient-ils à l'époque fêter son 16e anniversaire le jour du Millénaire et à une date aussi chanceuse le 10.10.10!
10.10.10, quel chiffre! On imagine pas à quel point, le bonheur et la chance vont être convoqués tout ce week-end au Vietnam, en Asie et dans le monde entier.
Seize ans déjà et oui 16 (16 pages aussi!), une longévité insoupçonnée due à un mélange aléatoire de passion intacte, d'activité incessante et aussi souvent de hasard.
Les anniversaires sont souvent l'occasion de mesurer un chemin accompli, ce qui est fait dans ce numéro exceptionnel en inscrivant le nom de dizaine de lecteurs d'ici et d'ailleurs qui ont trouvé et qui trouvent toujours du plaisir à lire les rubriques du Courrier.
Cher(e) ami(e)s du Courrier, je vous souhaite le plus beau et le plus chanceux des anniversaires et vous adresse un 10/10.
Mais attention, ne contemplez pas trop longtemps votre gâteau et ses 16 bougies, tout de suite après la fête à vos plumes et appareils-photos! Racontez nous toujours et encore le Vietnam d'aujourd'hui et rendez-vous bientôt pour de nouveaux numéros prestigieux et festifs.
Joyeux anniversaire!
Nicolas BONNARDEL
Directeur général CCIFV
* Toute l'équipe de la CCIFV se joint à la communauté française au Vietnam, afin de souhaiter un heureux anniversaire au seul quotidien national francophone présent dans le pays. Merci à tous les collaborateurs du journal qui ont su nous informer sur le monde économique, mais aussi dans divers domaines et ainsi montrer que la communauté française tient une place importante au Vietnam.
Nous souhaitons succès et longévité au Courrier du Vietnam pour les nombreuses années à venir.
André SCHMITT
Directeur du Centre Franco-Vietnamien de Formation à la Gestion à Hô Chi Minh- Ville
* J'apprécie la vision synthétique et rigoureuse de l'environnement économique du pays qu'offre Le Courrier du Vietnam. Pour une école comme la notre, tournée vers la formation de cadres responsables, il est également un support indispensable dans la diffusion des nouveaux concepts de management en publiant régulièrement les idées développées dans les séminaires et conférences que nous organisons.
Philippe NEYROUD (Mr)
PR & Marketing Manager
* Être francophone au Vietnam, être Vietnam dans la Francophonie… Rien de cela ne serait possible sans l'apport quotidien du Courrier du Vietnam, qui nous éclaire, nous autres résidents et expatriés, sur les réalités de notre pays d'accueil tout en nous donnant le bon goût d'un journalisme soigné, celui de nos racines culturelles et de notre soif de partages et de connaissances mutuelles. Et dont la mission, remplie avec ténacité depuis 16 ans, est de faire perdurer de Hanoi à Hô Chi Minh-Ville ce que la culture francophone a souvent de mieux à offrir: son verbe et sa pensée. Merci à toutes celles et ceux qui ont contribué depuis les origines au Courrier du Vietnam, ou qui relèvent aujourd'hui et pour longtemps encore cet ambitieux flambeau, avec brio.
Jacques Rostaing
Président de Sociétés
Conseiller du Commerce Extérieur de la France
Président d'honneur de la CCIFV
* Le Courrier du Vietnam est né le 10 octobre 1994. Quelques jours plus tôt, Rostaing Vietnam avait reçu sa licence d'investissement, permettant ainsi la construction de notre première usine de gants.
Que de chemin parcouru par le journal, par notre entreprise qui compte trois filiales aujourd'hui (RostaingTechnic, gants enduits latex, Rostaing tannery pour la production de cuir à chaussures, vêtements ou ameublement et Canova Rostaing pour la fabrication d'articles soie ou coton) et surtout par le Vietnam!
A cette époque, les vélos étaient plus nombreux que les motos et il n'y avait que peu de voitures. Le Vietnam s'ouvrait, certes, mais il fallait le comprendre et Le Courrier du Vietnam, par son information en français, nous a beaucoup aidé a décrypter cette ouverture pas forcément facile pour les Vietnamiens et encore moins pour les Français ou autres étrangers qui souhaitaient participer à ce développement historique.
L'information distillée dans Le Courrier du Vietnam a toujours été suffisante pour me permettre d'évoluer dans ce Vietnam en pleine croissance, en pleine mutation.
Bravo à toute votre équipe et toutes mes félicitations.
Gérard
Café des Arts de Hanoi
* Depuis 12 ans maintenant, le Café des Arts de Hanoi propose quotidiennement à sa clientèle le premier des journaux quotidiens en Français de Hanoi.
Je me souviens dès le début où j'envoyais tous les lundis mon menu de cuisine française de la semaine que publait Le Courrier du Vietnam.
C'est donc un partenariat presqu'affectif qui nous lie.
Un journal fiable dans ses éditions toujours livré à l'heure chaque matin pour l'ouverture à 8 heures.
Attendu chaque samedi pour son numéro traitant de la culture traditionnelle vietnamienne.
Le Courrier c'est pour nous une partie du patrimoine de Hanoi en tous cas notre ville d'adoption. Que de découvertes de la culture vietnamienne avons-nous faites grâce au Courrier du Vietnam.
Et maintenant… un site Internet d'une grande facilité de lecture, pas toujours évidente par ailleurs sur Internet.
Continuez ainsi, vous disposez d'un bon outil et faites-le évoluer toujours bien.
Mes clients garderont leur habitude de vous lire chaque jour et comme je le disais plus haut vous attendront chaque samedi.
Bien à vous tous et… bon anniversaire !
Franck Renaud,
journaliste, concepteur de la maquette actuelle du Courrier du Vietnam
* C'est un bel effort du Vietnam et de l'Agence Vietnamienne d'Information que de publier un quotidien en français. C'est le seul quotidien francophone de la région.
J'ai participé et travaillé il y a un peu plus 10 ans lorsqu'une nouvelle formule a été créée. Aujourd'hui, il faut maintenir la petite flamme de la francophonie au Vietnam. Il faut réfléchir pourquoi et comment on fait un quotidien en français au Vietnam.
Moi, en tant que lecteur, je souhaite voir, à côté des rubriques traditionnelles de la politique intérieure et internationale, toute la diversité de la vie au Vietnam, la vie quotidienne de la population. Je souhaite lire plus de reportages qui racontent le quotidien tel qu'il est au Vietnam.
D'ailleurs, vu la tendance du média en ligne, il faut faire quelque chose vivante sur Internet, créer le forum de dialogue entre les lecteurs et la rédaction.
Pham Van Duc,
ex-rédacteur en chef-adjoint du Courrier du Vietnam
* J'ai réfléchi dès 1993, année de premières parutions dominicales du journal hebdomadaire Le Courrier du Vietnam, sur la publication d'un quotidien francophone. Cet avis a reçu l'encouragement du directeur général de l'Agence Vietnamienne d'Information (AVI) d'alors, Dô Phuong, ainsi que de plusieurs institutions françaises et francophones dont l'ambassade de France au Vietnam. Le 10 octobre 1994 a été arrêté comme date de parution du premier exemplaire de ce quotidien. Avant ce jour, la rédaction, dont les membres se comptaient alors sur les doigts de la main, a travaillé d'arrache-pied plusieurs journées entières. Agenciers, nous étions des amateurs en presse écrite. J'ai dû lire des documents de l'École supérieure de journalisme de Lille sur la presse écrite. Malgré les difficultés, le personnel de la rédaction était enthousiaste et a travaillé avec un particulier désintéressement. Et dès sa parution, ce quotidien de quatre pages seulement a reçu les félicitations des collègues de l'AVI. Seize années sont passées, et je souhaite toujours que Le Courrier du Vietnam soit un journal d'information, notamment d'informations de proximité. Que les informations demeurent proches des lecteurs donc...
* Air France KLM souhaite un joyeux anniversaire au Courrier du Vietnam…Et salue toute l'équipe du journal qui contribue quotidiennement au développement de la culture francophone au Vietnam.
Xavier VUILLERMET
Professeur au lycée français international de Hô Chi Minh-Ville
Expert culturel à l'Institut d'échanges culturels avec la France (IDECAF)
* Le Courrier du Vietnam a 16 ans ! Quel bel âge que celui de l'adolescence !
Cet anniversaire qui célèbre un âge plein de vigueur et de ferveur me touche d'autant plus que j'ai eu le plaisir de connaître ce journal lors qu'il n'était encore qu'un enfant en bas-âge puisqu' en 1996, j'avais été affecté à Hanoi en tant qu'attaché de coopération pour le français à l'ambassade de France...
Sans doute est-ce risquer de passer pour un "ancien combattant" de la francophonie que d'évoquer aujourd'hui ces années d'éclosion de la coopération franco-vietnamienne faites d'enthousiasme et de convivialité et de rappeler le rôle essentiel de porte-parole qu'y joua Le Courrier ! Qu'importe puisque ces souvenirs sont vivaces et lumineux.
Tout jeune fût-il du haut de ses quatre ans, Le Courrier montrait déjà de belles dispositions et une belle envie de grandir...
Comme tout enfant, le journal ne manquait pas alors de petits mais savoureux défauts; un cocasse mélange des rubriques faisait parfois se côtoyer une recette de plat traditionnel, un rébus ou une histoire drôle et un article d'économie ou de politique internationale des plus sérieux. Ainsi la tonalité générale était-elle toujours assez souriante et place de choix était toujours octroyée aux manifestations francophones aussi foisonnantes à l'époque que des pétales de cerisier au printemps: concours de chansons françaises, défilés d'ao dai aux couleurs des pays de la francophonie, épiques rencontres de football interfilières universitaires, stages de formation pour enseignants, réunions nationales des "cercles francophones" où les "anciens" transmettaient le flambeau avec ferveur aux jeunes générations!
Pour tout dire, Le Courrier était à l'image des retrouvailles entre les deux peuples: chaleureux, convivial, passionné. Convivial puisque de Hanoi à Ca Mau il servait de lien - indispensable à l'époque de l'"avant-internet" - entre les cercles francophones et les départements de français des universités. Le journal jouait alors parfaitement son rôle de courrier: celui que l'on attend chaque matin pour le lire en savourant un pho, un bun bo ou des croissants...
Nul va s'en dire qu'en 12 ans, le journal a beaucoup grandi à l'image encore de la coopération franco-vietnamienne. Grâce notamment à l'aide de la France (que l'on pense aux formations conduites par l'École de journalisme de Lille), il s'est modernisé et professionnalisé, à l'instar de son site en ligne qui en permet une diffusion mondiale... Il me plait pourtant de reconnaître que Le Courrier garde aujourd'hui sa saveur locale. Quel autre journal prend encore le temps de consacrer une pleine page à des traditions aussi ancestrales que la vannerie, la taille du bambou, la cuisson d'un plat de chèvre ou la fabrication du nuoc mam ?
Et c'est sans doute pour cela qu'on l'aime, ce "petit" journal. Il ne renie ni ses valeurs ni ses origines, fait encore l'éloge de la lenteur à l'heure de la très grande vitesse, veille farouchement à ne pas se limiter au rôle de courrier du cours du monde et du cours de la bourse, mais à rester pour tous les francophones un vrai "courrier du cœur".
Louise Portas
Chargée de mission
* La Maison du droit vietnamo-française , institution de coopération juridique fondée en 1993 à l'occasion de la visite de François Mitterrand et fidèle lectrice du Courrier du Vietnam, est très heureuse de s'associer à la célébration du 16e anniversaire de la création de ce journal. Un anniversaire, c'est une occasion de regarder le passé pour mieux aborder l'avenir.
Des anniversaires, la Maison du droit en a célébrés au cours de ses 17 années d'existence, mais celui qui est encore dans tous les esprits, est celui du Bicentenaire du Code civil français en 2004. À l'occasion de la célébration de cet anniversaire à Hanoi Guy, Canivet, alors premier président de la Cour de cassation, avait très justement souligné qu'il s'agissait là d'"une exceptionnelle occasion de mesurer la présence qu'a gardée ou a retrouvée notre Code civil dans cette partie de l'Asie avec laquelle la France conserve des liens culturels et affectifs très forts ". Ces liens culturels et affectifs, se sont traduits dans les actes, et l'adoption du Code civil vietnamien de 1993 a fait naître entre la France et le Vietnam, selon Pierre Bézard, l'un des pères fondateurs de la Maison du droit, une coopération d'une nature exceptionnelle.
Ces paroles n'ont pas été démenties par la suite, et la vitalité des liens entre la France et le Vietnam dans le domaine juridique est là pour en témoigner.
Au moment où la ville de Hanoi fête les mille ans de sa fondation, la Maison du droit et Le Courrier du Vietnam n'ont pas à rougir de leurs 16 ou 17 ans d'existence : dans un monde en mutation permanente, il faut plutôt y voir le signe de leur capacité d'adaptation à une demande qui évolue et est chaque jour plus exigeante. Il faut également y voir l'indication de la vitalité de la francophonie au Vietnam et de l'attrait que garde pour le Vietnam la culture française.
Longue vie au Courrier du Vietnam !
Clémence Fabre
* La Sopexa et ses collaborateurs en Asie sont heureux de célébrer le 16e anniversaire du Courrier du Vietnam , 16 ans de complicité entre la Francophonie et le Vietnam.
La Sopexa est aussi à sa façon, un grand journal, témoin vivant des échanges entre l'Hexagone et le Vietnam.
Chargée de la promotion des produits agroalimentaires, l'entreprise française met l'accent depuis quelques années au Vietnam sur le vin. En septembre dernier, la Sopexa a organisé plusieurs événements et ainsi noirci quelques pages de son journal. Hanoi et Hô Chi Minh-Ville ont accueilli des formations sur les vins d'Alsace, auxquelles ont assisté de nombreux professionnels. L'élection du meilleur sommelier a également été un temps fort, bien suivi.
Grâce à un travail de formation et à l'organisation de ce concours, la Sopexa soutient et encourage les ventes de vin, faisant de l'éducation le fer de lance de sa stratégie actuelle.
La prochaine histoire de la Sopexa, vous y êtes tous conviés. C'est une promenade gastronomique "Balade en France". L'hôtel Equatorial de Hô Chi Minh-Ville sera le théâtre de cette aventure les 22 et 23 octobre. Nous vous invitons à déguster les vins et spécialités culinaires de 7 régions françaises dans une ambiance festive.
En espérant vous retrouver sur "Balade en France", et pour que l'amitié franco-vietnamienne raconte encore de belles histoires, longue vie au Courrier du Vietnam !
Louise Pellerin
AUF 1996-2000
* D'abord bravo !
Durant ma vie au Vietnam de 1996 à 2000, j'ai toujours été heureuse de lire Le Courrier du Vietnam.
Quel plaisir de lire en français si loin de chez moi (Québec-Canada). Ce journal était et est un lien bien concret de la francophonie de Hô Chi Minh-Ville et du Vietnam en Asie du Sud-Est. Il servait aussi à de trop rares occasions d'outil pédagogique aux collèges et lycées où le français était enseigné intensivement comme langue étrangère.
Comme j'étais contente lors de mes voyages sur Vietnam Airlines d'avoir Le Courrier du Vietnam à lire, y retrouvant les informations nationales au niveau culturel, social et politique.
Le Courrier du Vietnam est et demeure une voix vietnamienne en Asie qui se joint aux autres voix des francophones du monde.
C'est un journal qui s'est bien adapté à la modernité ; je peux maintenant le consulter dans l'Internet et y trouver l'actualité tout azimut.
Longue vie à ce journal et courage à la rédaction.
Vincent Tran
Retail Marketing Manager
Annam Group
* Je n'ai plus vraiment le souvenir du premier numéro du Courrier du Vietnam que j'ai lu la première fois. Mais la seule chose que je me rappelle, est le cadre et l'atmosphère de ce jour.
En effet, ce jour-là, je me souviens d'un soleil matinal éclatant, je me trouvais dans un taxi au milieu du brouhaha typique de la circulation des rues de Hô Chi Minh-Ville en route vers le bureau, comme tous les matins. Comme tous les matins, le chauffeur tentait tant bien que mal de se frayer un passage parmi les klaxons, les vélos, les charettes qui transportent des choses improbables, des familles toute entiere sur un scooter, quelquefois un piéton qui surgissait de nulle part, les travaux sur la chaussée et puis stop...un long moment de sur-place dans ce fouillis tumultueux de la circulation très caractéristique du Vietnam.
Un long moment comme dans une bulle où l'on prend le temps de laisser divaguer son esprit, de lire le journal, de discuter avec le chauffeur, d'observer ce qui se passe autour. N'est-ce pas le cadre idéal pour parcourir Le Courrier du Vietnam? Pour moi, cela est devenu un rituel matinal, un rendez-vous privilégié et appréciable, un moment de pause dans ce dynamisme et incroyable fouillis organisé qu'est la vie au Vietnam.
Je me réjouis de la longévité de ce quotidien qui je l'espère, accompagne comme il m'accompagne, la vie de tous les francophones vivant au Vietnam. Le fait qu'il soit le seul quotidien francophone du Vietnam ajoute quelque chose d’affectif, comme un ami qui vous suit depuis le début de vos aventures au Vietnam et je lui souhaite longue vie et réussite ! Continuez ainsi !
Roxane Coron
Ex-conseillère pédagogique Aupelf-Apefe à Nha Trang et Tuy Hoa
* Quelques jours seulement avant Noël 1995 , je suis arrivée à Nha Trang en tant que conseillère pédagogique classes bilingues. Le ciel était si bleu qu'il m'éblouissait; je n'avais jamais vu une lumière d'un tel éclat qui traçait aussi nettement les contours d'un paysage. Quotidiennement mes pupilles étaient exposées à des couleurs vives et inédites. Dans les rues, pas de feux rouges, pas de taxis; il fallait entrer dans la danse des cyclos et des vélos pour traverser la ville. Rien ne ressemblait à la Belgique et l'installation a été difficile. Pourquoi pas de vitres aux fenêtres, pourquoi des toilettes creusées dans le sol, pourquoi d'immenses blocs de glace au lieu de frigos et pourquoi pas d'eau chaude ? Après presque deux mois de recherche, j'habitais enfin une petite maison bleue à deux pas du marché Dam, au coeur de la ville. Si proche du marché et pourtant si lointaine...Pas facile d'y acheter l'essentiel.Quelle angoisse et quelle gêne de devoir mimer avec si peu de mots ce dont on a besoin. Pour étancher ma soif, "nuoc lanh co da" était si difficile à prononcer. Bien sûr, deux ans plus tard, aller au marché Dam faisait partie de mes activités préférées; j'y passais le samedi matin et y obtenait les meilleurs prix. Il suffisait de prendre le temps de longues conversations animées de rires avec les vendeurs. Les fruits du dragon, les sapotilles et les délicieux "tre" me manquent terriblement.
Dans les classes bilingues, on semait la francophonie; des semences de bonheur pour les élèves. Les livres étaient en couleur, les salles francophones faisaient découvrir le plaisir d'apprendre en jouant. Les excursions, les jumelages ouvraient les portes du monde et les esprits. Des opportunités de bourses d'études miroitaient avec l'espoir d'un futur meilleur.
Aujourd'hui, Trân Van Nhât, un élève bilingue du collège Nguyên Van Trôi (Nha Trang), travaille au plus grand hôtel de luxe de la ville : l'hôtel VinPearl. "C'est grâce au français, m'écrit-il, que j'ai ce bon travail. Je parle aussi anglais bien sur. C'était facile à apprendre après le français. Depuis le décès de mon père, c'est moi qui supporte la famille : ma mère, ma soeur Nhi qui est bilingue aussi, ma fille et ma femme aussi...".
Maintenant avec l'Internet, je peux avoir des nouvelles du Vietnam depuis la Louisiane où je travaille actuellement ou encore envoyer ces quelques lignes pour Le Courrier du Vietnam en un clic de souris mais en 1995, l'accès à l'information était un réel challenge et je veux saluer le journal francophone Courrier du Vietnam. Quand je suis arrivée, il venait de naître depuis le 10 octobre 1994 et je me souviens clairement de la satisfaction que m'apportait sa lecture dans ma langue maternelle. Je me souviens aussi des dossiers pédagogiques d'exploitation de ce document authentique en français, un vrai trésor pour la classe. Quelle joie enfin de pouvoir partager avec les autres provinces nos projets, nos activités, notre francophonie locale... C'est donc avec plaisir que j'honore les 16 ans du Courrier du Vietnam, un adolescent qui j'en suis sûre a aussi un bel avenir devant lui.
Coralie Vankerkhoven
* Vivre dans la province de Dông Thap , c'est se plonger dans l'immensité des paysages décrits par Marguerite Duras : Plaines des Joncs, Mékong et ses mutiples racs et arroyos, platitude des rizières, jardins de Sadec, ...
C'est là que j'ai travaillé pendant près de deux ans (de 1999 à 2001) en tant que conseillère pédagogique pour l'Agence universitaire de la Francophonie, supervisant le programme Classes bilingues pour les villes de Cao Lanh et de Sadec avec de temps en temps une petite incursion à Cantho, dans la province voisine...
Si Sadec attire quelques touristes francophones en quête des traces de l'Amant, Cao Lanh, ville nouvelle, surgie de nulle part, ne connaît de la francophonie que bien peu de choses... Deux villes de province avec des moyens plus modestes par rapport aux grandes villes : à l'époque, pas d'internet, pas de satellite, des salles francophones modestement fournies... Première mission de longue durée à l'étranger et dans des condtions parfois peu évidentes. Un certain isolement culturel, tant de mon côté que de celui des professeurs et des élèves, n'était pas à négliger et dans ces conditions, pour ma part, n'importe quelle bribe qui vous rappelle votre langue maternelle était la bienvenue !
Aussi, l'arrivée quotidienne du Courrier du Vietnam constituait pour moi une indéniable bouffée d'oxygène : je me vois encore après une heure de moto sur les pistes, en dégustant mon pho du soir, me délecter de la lecture de ces quelques feuillets. Maintenant, en Belgique, de temps à autre, je me branche sur le site du journal pour avoir des nouvelles de ce là-bas qui fût mon quotidien.
Mais je serai égoiste si je limitais Le Courrier à mon usage propre. Que les élèves puissent lire que ce qui se passe dans leur pays et dans le monde dans une autre langue que la leur constitue aussi une ouverture d'esprit et que les professeurs puissent exploiter des documents vivants, mis en situation et autres que ceux proposés par des manuels scolaires permet l'appréhension d'une langue vivante et qui se vit au quotidien.
Je pense que la langue française, au niveau international, mérite plus que de survivre et des instruments tels que Le Courrier peu contribuer à son dynamisme... Joyeux anniversaire !
Louis-Henri et Ann Marguet
* En août 2004 , mon épouse et moi-même avons voyagé au Vietnam, depuis les États-Unis, afin de visiter trois écoles primaires qui participaient au programme appelé "Les classes bilingues du Vietnam". Dès que notre taxi eut quitté l'aéroport pour nous emmener au centre de Hô Chi Minh-Ville, nous avons immédiatement réalisé que nous entrions dans un monde tout à fait différent.
Les vélos, les motos, les mobylettes ainsi que les rickshaws nous croisaient en transportant des familles entières ou des tonnes de marchandise. Les marchands de rue envahissaient les trottoirs avec des paniers remplis de fruits ou de légumes accrochés au bout de long bambou qu'ils portaient en équilibre sur leurs épaules. À sept heures du matin, cette jeune et dynamique nation était déjà bien éveillée afin de démarrer une nouvelle journée de travail.
Notre première visite eut lieu à l'école Bông Sao. Pendant les classes que nous avons observées, les enfants nous ont posé des questions en français, ont chanté des chansons françaises et ont interprété des petits sketchs. L'enthousiasme et l'énergie étaient palpables en dépit de la chaleur étouffante.
Notre 2e étape fut la ville de Nha Trang où nous avons visité l'école Tân Lâp 2. La directrice et l'équipe de huit jeunes professeurs de français furent très accueillantes et nous avons partagé d'excellents moments avec eux. Les classes comportaient 30 à 40 élèves qui étaient extrêmement respectueux vis-à-vis des adultes et de leurs professeurs.
Notre 3e visite fut la prestigieuse école primaire Nam Thành Công de Hanoi. Plusieurs élèves avaient composes des poèmes originaux en français pour nous accueillir et les ont lus à leurs camarades de classes.
Au cours de ces trois semaines de voyages, nous avons rencontré de nombreuses personnes vietnamiennes de plus de 50 ans qui parlaient un excellent français.
Partout au Vietnam, que ce soit les très grandes villes ou les petits villages, les jeunes gens que nous avons observés étaient non seulement très industrieux mais aussi très curieux du monde extérieur. Le Vietnam a su tirer un trait sur son douloureux passé et s'orienter vers le futur avec une grande vitalité ce qui laisse présager un développement remarquable dans les décennies à venir.
Ce fut un voyage extraordinaire de découvertes dans les domaines historiques, géographiques et culturels ainsi que dans celui de l'éducation bilingue des jeunes enfants.
(09/10/2010)