>>Appel pressant pour les migrants d'Asie du Sud-Est de hauts responsables de l'ONU
Le chef de la délégation birmane Htin Lynn durant une réunion sur la crise des migrants en Asie du Sud-Est, le 29 mai à Bangkok. |
L’événement a également réuni des représentants des États-Unis, du Japon, de Suisse et d'organisations internationales comme l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).
Les États-Unis ont mandaté la secrétaire d'État adjointe pour la population, les réfugiés et la migration, Mme Anne Richard, mais les pays de la région n'ont mobilisé que des responsables diplomatiques de rang inférieur, faisant craindre que ce sommet n'accouche d'une souris.
"L'afflux de migrants illégaux (...) a atteint des niveaux alarmants", a déclaré en ouverture le chef de la diplomatie thaïlandaise Thanasak Patimaprakorn. Il a appelé les gouvernements à résoudre catégoriquement les causes de cette crise. D’après ce responsable, à côté des aides pour les migrants, il faut lutter contre les criminels transnationaux et détruire les réseaux de traite humaine.
Ces dernières semaines, plus de 3.500 migrants affamés sont arrivés en Thaïlande, en Malaisie et en Indonésie. D'autres seraient encore pris au piège dans des bateaux surchargés en mer.
La crise s'est retrouvée sur le devant de la scène depuis que des milliers de boat people, abandonnés en mer par leurs passeurs, ont suscité un émoi international.
La semaine dernière, la Malaisie et l’Indonésie sont convenues d'accorder un hébergement provisoire aux migrants pendant une année.