Les discussions ont été "positives" selon l'agence et les deux parties ont décidé de se réunir à nouveau début septembre dans la capitale égyptienne pour discuter du reste des questions en suspens, comme la formation d'un nouveau gouvernement.
Leurs représentants se sont également mis d'accord pour œuvrer à la libération des prisonniers de chacun des deux mouvements à Gaza et en Cisjordanie, prévue dans l'accord de réconciliation, d'ici la fin du ramadan.
"La majorité des prisonniers a été libérée, 80% de ce dossier a donc été résolu, il reste un nombre de prisonniers dans les prisons et nous nous sommes mis d'accord sur la nécessité de clore ce dossier définitivement avant l'Aïd", a déclaré le chef de la délégation du Fatah, Azzam al-Ahmad, cité par la Mena.
"S'il n'est pas possible d'en libérer certains, les raisons devront être déterminées et le dossier sera suivi", a précisé Ezzat al-Richq, un responsable du Hamas, également cité par l'agence.
Le Fatah et le Hamas avaient débuté les négociations le 6 août dernier soir en présence de responsables des services de renseignement égyptiens.
Plus tôt, l'un des responsables du Fatah, Sakhr Bssisso, cité par la Mena, avait indiqué que les discussions allaient se focaliser "sur les moyens de mettre en œuvre l'accord de réconciliation" et notamment sur la formation d'un nouveau gouvernement, sujet le plus sensible de l'accord.
"Nous avons dit plus d'une fois que le gouvernement palestinien que nous voulons former n'est pas un (gouvernement) d'unité nationale ou un gouvernement de coalition", a affirmé le président palestinien Mahmoud Abbas, cité le 7 août par l'agence officielle jordanienne Petra, à l'issue d'une rencontre avec le roi Abdallah II.
"Nous souhaitons un gouvernement d'indépendants, un gouvernement de transition", a indiqué M. Abbas, qui a discuté de la réconciliation palestinienne avec le monarque, selon Petra.
Le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zohri, a indiqué le 6 août que son organisation était "sérieuse en demandant l'application de cet accord (de réconciliation, NDLR) aussi vite que possible". Mais il a ajouté qu'il y avait des obstacles à sa mise en oeuvre, notamment du fait de l'insistance du Fatah à nommer Salam Fayyad comme chef du gouvernement d'unité.
L'accord de réconciliation a finalement été suivi de peu d'effet car les deux parties n'arrivent pas à s'entendre sur le choix du chef du gouvernement. Le Fatah soutient le Premier ministre Salam Fayyad, favori de la communauté internationale. Mais la formation islamiste s'oppose à sa nomination et est favorable à un Premier ministre issu de la bande de Gaza, qu'elle contrôle.
Depuis leur réconciliation, les deux parties se sont déjà rencontrées à deux reprises, l'Égypte jouant un rôle de bons offices, sans que les négociations aboutissent.
AFP/VNA/CVN