Paix et sécurité durables en Transcaucasie, une des priorités de la Russie

Le maintien d'une paix et d'une sécurité durables en Transcaucasie est l'une des priorités du président russe Dmitri Medvedev, a annoncé le 8 août le Kremlin.

Dans une lettre envoyée à son homologue français Nicolas Sarkozy, M. Medvedev a salué les efforts de la France dans la résolution du conflit en août dernier. Il a également indiqué que Moscou attache une grande importance aux négociations sur le maintien de la stabilité dans la région du Caucase.

La Russie et la Géorgie se sont affrontées pendant 5 jours l'été dernier, après que la Géorgie eut attaqué l'Ossétie du Sud pour reprendre cette région bordant la Russie. En réponse, Moscou avait envoyé ses troupes pour conduire les forces géorgiennes hors de la région.

La Russie avait reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie 2 semaines après la fin du conflit.

Les dirigeants géorgiens vont au-devant d'un "châtiment sévère" suite à la guerre qui a opposé Tbilissi à l'Ossétie du Sud, a prévenu M. Medvedev.

"Je suis certain qu'en temps voulu, une punition juste et sévère et un châtiment sévère seront infligés aux personnes qui ont donné les ordres criminels" d'attaquer l'Ossétie du Sud, a-t-il. "L'objectif que s'était fixé Tbilissi était des plus cyniques", a remarqué M. Medvedev, s'adressant aux soldats de la 58e armée, qui avait été la tête de l'intervention militaire russe en Géorgie, et qui est basée à Vladikavkaz à la frontière de la Russie avec l'Ossétie du Sud. "Il s'agissait d'éliminer, ou au minimum d'exiler le peuple sud-ossète de sa terre natale. Vous avez empêché cela", a-t-il dit depuis cette base.

Plus tôt, M. Medvedev avait remercié le président français Nicolas Sarkozy, qui avait dirigé les efforts européens pour aboutir à un cessez-le-feu russo-géorgien en août 2008.

Ces déclarations interviennent sur fond de célébrations le 8 août en Ossétie du Sud, pour le 1er anniversaire du déclenchement du conflit.

Le président russe et son puissant Premier ministre, Vladimir Poutine ont d'ailleurs estimé, qu'on ne pouvait pas exclure un nouveau conflit compte tenu de l'attitude belliqueuse de Tbilissi.

"Avec l'actuelle direction géorgienne, on ne peut rien exclure", a estimé M. Poutine, cité par Interfax, notant cependant que la présence renforcée de la Russie rendait "beaucoup plus compliquée" l'organisation d'une offensive.

XINHUA-AFP/VNA/CVN

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