Le porte-parole du ministère sud-coréen de l'Unification, Kim Ho-nyoun, a indiqué que le côté sud-coréen et la RPDC avaient convenu de reprendre les voyages terrestres à travers la frontière à partir de 10h00 (01h00 GMT).
Le gouvernement sud-coréen a indiqué le 9 mars qu'il y avait plus de 600 Sud-Coréens en RPDC le 9 mars matin. Il a demandé à la RPDC d'assurer la sécurité et le retour rapide de ses citoyens séjournant encore en RPDC.
Les médias locaux ont indiqué qu'un grand nombre de Sud-Coréens n'avaient pas pu retourner en Corée du Sud depuis le complexe industriel de Kaesong le 9 mars.
La RPDC avait annoncé le 9 mars matin qu'elle suspendait toutes les communications militaires avec la Corée du Sud en protestation contre l'actuel exercice militaire conjoint entre la Corée du Sud et les États-Unis.
Les États-Unis ont justifié le 9 mars leurs exercices militaires conjointes. "Nos exercices militaires avec la République de Corée ne sont pas une menace au Nord", a indiqué le porte-parole par intérim du département d'État, Robert Wood, lors d'un point de presse.
M. Wood a indiqué : "Ce que nous tentons de faire (...) est de faire revenir le Nord à la table des négociations à Six, de dénucléariser la péninsule coréenne".
Plus tôt dans la journée, la RPDC a juré de prendre des mesures de représailles "impitoyables" contre toute offensive des États-Unis, du Japon et de la Corée du Sud.
Pyongyang avait placé le 9 mars ses troupes en alerte et coupé ses dernières communications au niveau militaire avec Séoul pour protester contre des manoeuvres annuelles américano-sud-coréennes (9-20 mars) qu'elle considère comme les prémices d'une invasion de son territoire.
Pyongyang a décrété fin janvier la rupture de tous ses accords politiques et militaires avec le Sud, l'accusant de vouloir précipiter les 2 pays "au seuil de la guerre".
XINHUA-AFP/VNA/CVN