Selon le journal Chosun Daily, 26.000 soldats américains et plus de 50.000 militaires sud-coréens doivent participer à cette manoeuvre, dont la fin est prévue pour le 20 mars. Le porte-avions USS John C. Stennis et 7 contre-torpilleurs Aegis de la Marine américaine doivent prendre part à ces exercices, selon le Chosun Daily.
Par ailleurs, la RPD de Corée a affirmé hier qu'elle réagirait à toute tentative d'intercepter le satellite qu'elle prévoit de lancer et qu'il pourrait en résulter une guerre.
"Nous réagirons à toute action visant à intercepter notre satellite destiné à un usage pacifique en contre-attaquant rapidement par les moyens militaires les plus puissants", a déclaré un porte-parole de l'état-major de l'armée nord-coréenne. "Tirer sur notre satellite destiné à un usage pacifique voudra précisément dire la guerre", a ajouté le porte-parole dans un communiqué publié par l'agence officielle KCNA reçue à Séoul.
La RPD de Corée a annoncé le lancement d'un satellite de communication dans le cadre d'un programme spatial pacifique. Mais des médias américains et sud-coréens soupçonnent que le tir d'essai auquel a procédé Pyongyang soit celui d'un missile balistique Taepodong-2 ayant une portée maximum de 6.700 kilomètres destiné à transporter une ogive nucléaire qui pourrait atteindre des objectifs sur le territoire américain.
La Corée du Sud "regrette" le fait que la RPD de Corée ait coupé la dernière ligne de communications militaires entre les 2 parties de la péninsule de Corée, a annoncé hier l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
"Notre gouvernement regrette" la mesure prise par la RPD de Corée, a indiqué Kim Ho-nyoun, porte-parole du ministère sud-coréen de l'Unification, cité par Yonhap.
La RPD de Corée a suspendu toutes les communications intercoréennes pour protester contre l'exercice militaire conjoint entre la Corée du Sud et les États-Unis.
Le porte-parole a demandé à la RPD de Corée de revenir immédiatement sur la décision con-formément au principe des accords intercoréens.
La RPD de Corée a annoncé que les canaux de communications entre les 2 parties resteraient fermés jusqu'à ce que l'exercice militaire entre la Corée du Sud et les États-Unis prenne fin le 20 mars prochain, selon Yonhap.
Samedi à Séoul, le nouvel émissaire américain pour la RPD de Corée, Stephen Bosworth, avait affirmé que les États-Unis voulaient dialoguer avec Pyongyang.
AFP-XINHUA/VNA/CVN