"C'est un trajet à travers les différents lieux de civilisation et une ouverture sur le monde. On retrace en quelque sorte l'histoire heureuse du Liban", a expliqué Nora Joumblatt, la directrice de la cérémonie d'ouverture, mise en scène par le Français Daniel Charpentier.
La cérémonie d'ouverture comme les épreuves d'athlétisme et de boxe ont eu lieu au stade Camille-Chamoun, dans la banlieue Sud de Beyrouth, fief du mouvement chiite Hezbollah. Le président libanais Michel Sleimane, le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Sénégalais Abdou Diouf, et le Premier ministre français François Fillon ont été notamment présents.
Quelque 1.200 figurants libanais ont pris part au spectacle qui a duré une cinquantaine de minutes et dont les répétitions ont démarré début septembre. La cérémonie, qui s'est achevée en nocturne, a été close par un concert du chanteur Youssou Ndour.
Trois équipes en mois au foot
Rendez-vous sportif et culturel, les Jeux de la Francophonie sont organisés pour la première fois au Liban, pays instable sur le plan politique.
Quelque 3.000 athlètes venus de 44 États s'affronteront jusqu'au 6 octobre dans 6 disciplines sportives (athlétisme, basket-ball, boxe, football, judo et tennis de table), alors que le volley-ball de plage est présent comme sport de démonstration. Les autres participants concourront dans le domaine culturel (chanson, conte, danse, littérature, peinture, photo et sculpture).
La cérémonie d'ouverture devait être précédée le 3 octobre en fin d'après-midi des premières rencontres de football (Maroc-Sénégal à Saïda, Liban-Congo et Canada-Rwanda à Beyrouth). La formule du tournoi, auquel participent également la France, la Côte d'Ivoire et le Cameroun, a été revue en urgence dans la nuit de vendredi à samedi à la suite des forfaits de dernière minute, pour des raisons indéterminées, de 3 équipes: Égypte, Mali et Burkina Faso.
AFP/VNA/CVN