Le forum, sous le thème "sécurité alimentaire et énergétique et contenir la marée de la crise financière globale", devrait faciliter la communication afin de résoudre des questions économiques importantes en établissant le dialogue par le biais de partenariats d'affaires entre entrepreneurs musulmans ainsi qu'entre hommes d'affaires musulmans et non musulmans.
Le président a souligné que le monde continuait à observer des signaux mornes, tels que le rétrécissement du marché, la diminution des exportations, la baisse du taux de croissance, le plongeon de la production industrielle, le déclin de la richesse, le capital qui s'envole on ne sait où, et l'évaporation des d'emplois.
"Les États-Unis, l'Europe et le Japon sont déjà entrés dans une récession profonde. Il est possible que les choses empirent avant qu'elles ne se rétablissent", a-t-il affirmé. "Les dernières nouvelles sont que la contagion de cette épidémie a frappé l'économie réelle et menace à présent le monde avec l'effondrement des industries manufacturières".
Par ailleurs, il a souligné que la crise financière mondiale était uniquement une des inquiétudes dans le monde, parmi d'autres défis urgents auxquels font face les citoyens mondiaux, y compris le changement climatique et la sécurité alimentaire et énergétique. Cependant, le président Yudhoyono a estimé que l'on ne devait pas désespérer et être défaitiste. Par contre, il a demandé aux musulmans et non-musulmans de se donner la main pour surmonter la crise en adoptant de bonnes mesures politiques et une détermination inflexible.
Le forum, qui se déroulera jusqu'au 3 mars, a vu la participation de 1.557 représentants de 38 pays et de 90 chefs d'entreprise.
XINHUA/VNA/CVN