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Un camion roulant près de la raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne, le 25 octobre 2010. |
Le syndicat devait décider dans la soirée de reconduire ou non le mouvement, lancé le jour d'une commission paritaire de branche portant notamment sur les salaires, et bien suivi notamment dans le Sud.
L'Union française des industries pétrolières (Ufip) a évoqué de son côté des actions "surtout dans le Sud et à la périphérie de Paris". "Les raffineries tournent normalement, mais à l'extérieur des sites, des grévistes perturbent le bon déroulement" des expéditions, a indiqué une porte-parole de l'organisme patronal à l'AFP.
"Partout où il y a des grévistes, il n'y a ni expédition ni travaux", a indiqué de son côté à l'AFP Emmanuel Lépine (FNIC-CGT). Il a fait part de taux de "grévistes postés" allant de "70% à 100%" selon les sites, avec par exemple 70% à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne).
Selon Yann Manneval, secrétaire de l'union départementale CGT des Bouches-du-Rhône, on comptait 100% de grévistes sur le site pétrochimique du groupe LyondellBasell, près de l'Étang de Berre, et 60% à la raffinerie Esso de Fos-sur-Mer.
Sur la plate-forme Total de La Mède, qui ne fait pas de production, les expéditions étaient bloquées, et à la raffinerie de Lavéra, de la compagnie Petroineos, la production a été ralentie le matin, selon M. Manneval. La FNIC-CGT y recensait "95% de grévistes postés" l'après-midi 23 novembre.