>>Wal-Mart et Google s'attaquent ensemble à Amazon
>>États-Unis : un nouveau record pour la vente en ligne du "vendredi noir"
Un entrepôt d'Amazon à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il s'agit d'un très bon trimestre, porté par une consommation des ménages qui bondit et un décalage de la date des soldes" (28 juin, ndlr) qui a favorisé le mois de juillet (+18%), a souligné lors d'une conférence de presse Marc Lolivier, délégué général de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad).
Au total, le chiffre d'affaires du troisième trimestre a atteint 19,8 milliards d'euros, grâce notamment à une bonne performance des sites de tourisme (+14,5%), de mobilier-décoration (+20%) et d'habillement (+19%).
Ce trimestre confirme également le succès des ventes sur smartphones et tablettes (+48% sur le trimestre), un "levier et un accélérateur très important", selon M. Lolivier.
"D'ici 2020, une vente sur deux se fera via le (téléphone) mobile", a-t-il prédit.
Sur les neuf premiers mois de l'année, les ventes ont progressé de 13,9%.
Le montant moyen de la transaction continue de baisser de 3,4% sur un an, à 66 euros, mais "rien d'inquiétant", a assuré M. Lolivier, car, parallèlement, le volume des transactions augmente (plus de 300 millions sur le trimestre, soit +20,4% sur un an, avec une moyenne de presque 10 transactions par acheteur).
Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène : "la banalisation de l'achat sur internet, l'augmentation des abonnements +premium+ (qui offrent les frais de port, ndlr) qui favorise les +petits+ achats et une offre plus développée".
Ainsi, le nombre de sites marchands actifs a progressé (+15.000, soit 8% sur un an), s'établissant à plus de 210.000, précise la Fevad.
Au total, le montant dépensé par cyber-acheteur sur le trimestre s'élève à 650 euros, soit 55 euros de plus qu'en 2016.
À l'approche du "Black Friday" (journée d'offres promotionnelles organisée ce vendredi sur le modèle américain) et de Noël -les deux derniers mois de l'année pèsent environ 20% du chiffre d'affaires annuel du e-commerce-, la fédération table sur une progression du chiffre d'affaires de 13%, avec près de 16 milliards d'euros qui devraient être dépensés à cette période.
"Sur l'année, le cap des 80 milliards d'euros que nous avions annoncé en janvier sera bel et bien franchi", soit une croissance de 14% par rapport à 2016, s'est réjoui M. Lolivier.