>>Open d'Australie : Murray et Sharapova surfent sur la nouvelle vague
>>Open d'Australie : les astres au rendez-vous, Venus aussi
Le Serbe visera un quintuplé tandis que le Britannique espère enfin s'imposer dans l'hémisphère Sud, où il a échoué trois fois en finale, pour confirmer son retour au plus haut niveau.
Malgré les sorties de piste de Roger Federer au 3e tour et de Rafael Nadal en quarts, le public aura donc droit à un duel entre deux membres du "Big Four".
Photomontage de l'Écossais Andy Murray (gauche) et du Serbe Novak Djokovic, lors de leurs demi-finales respectives à l'Open d'Australie, le 30 janvier. |
Pas forcément moins intéressant, car les styles assez similaires de Djokovic et Murray, avec un jeu offensif du fond du court et une défense en acier trempé, ont souvent fait des étincelles en Grand Chelem.
Cela tient peut-être aussi au fait qu'il se connaissent par cœur. Nés en 1987 à une semaine d'intervalle, Djokovic et Murray se fréquentent depuis les tournois de jeunes et s'apprécient.
"Nous avons de très bonnes relations. Et nos équipes s'entendent bien. Cela nous arrive assez souvent de nous taquiner", disait Djokovic vendredi 30 janvier en plaisantant sur l'accent écossais de Murray.
Les deux joueurs ont également en commun d'avoir longtemps vécu dans l'ombre de Federer et de Nadal, avant de s'en émanciper pour écrire une nouvelle page de l'histoire du tennis.
Tout a commencé en 2011 lors de leur première finale en Grand Chelem ensemble. C'était déjà à Melbourne et le Serbe s'était imposé, en trois sets, au début d'une année stratosphérique, achevée pour la première fois au sommet mondial, devant Nadal et Federer.
Djokovic restera N°1
Le N°6 mondial, qui remontra à la 3e place en cas de succès, aura quelques avantages: un jour de repos supplémentaire - il a joué sa demie jeudi, Djokovic vendredi - mais pas certain que cela permette de faire la différence.
Le Serbe, malgré une prestation sur courant alternatif en demie contre le tenant du titre Stan Wawrinka, a globalement fait une très bonne impression à Melbourne, son terrain de jeu favori en Grand Chelem.
À chaque fois qu'il y a atteint le dernier carré, en 2008, et de 2011 à 2013, le "Djoker" a toujours remporté la timbale. Son bilan avec Murray, qui plus est, penche largement en sa faveur (15 victoires - 8 défaites) et il a remporté leurs quatre derniers duels.
Djokovic jouera aussi avec une pression en moins étant certain, quel que soit son résultat, de garder la première place mondiale.
AFP/VNA/CVN