>>Open de tennis d'Australie : Cornet éliminée, c'est fini pour les Françaises
Les N°1 mondiaux Novak Djokovic et Serena Williams ainsi que le tenant du titre Stan Wawrinka ont validé leur billet, emboitant le pas de Maria Sharapova, Rafael Nadal et d'Andy Murray, qualifiés la veille.
Des podiums de l'ATP et de la WTA, il ne manque que Federer, sorti prématurément au troisième tour.
La contre-performance du seigneur helvète a fait les affaires de Djokovic, assuré de prendre le large sur son dauphin au classement mondial, quel que soit son résultat dans le tournoi.
Mais le Serbe espère le distancer au maximum en remettant la main sur son tournoi majeur fétiche, qu'il a remporté quatre fois, dont trois d'affilée de 2011 à 2013, avant que Wawrinka ne joue les trouble-fêtes.
Pour l'instant, le "Djoker" a rendu une copie parfaite. Il est le seul, avec le Tchèque Tomas Berdych, à ne pas avoir lâché un set depuis le début.
Lundi 26 janvier, le serveur-volleyeur Gilles Müller, dans un style de jeu chatoyant mais d'un autre temps, a tenté d'être le premier à lui ôter une manche.
Malgré ses efforts, le Luxembourgeois a pris une veste, Djokovic dictant les échanges et ne lui laissant que des miettes (aucun break concédé). Ce succès 6-4, 7-5, 7-5 va lui servir de mise en jambes avant de rencontrer un serveur bien plus redoutable : Milos Raonic, premier Canadien à arriver à ce niveau depuis 1968.
Wawrinka retrouve Nishikori
Les deux hommes se connaissent bien, ils parlent la même langue (Milos Raonic est d'origine monténégrine) mais Djokovic a toujours eu l'avantage jusqu'à présent dans leurs confrontations (4-0).
"Contre Milos, qui joue son meilleur tennis en ce moment, il faudra que je retourne encore mieux", a toutefois affirmé "Nole", prudent.
Entre Wawrinka et le Japonais Kei Nishikori (No5), cela s'annonce plus équilibré. Le Suisse mène 2-1 mais il avait perdu leur dernier duel, d'une rare intensité, en quarts de l'US Open. "C'est un joueur très difficile à jouer parce qu'il prend la balle tellement tôt qu'il ne te laisse pas le temps de mettre ton jeu en place", observe le N°4 mondial au sujet du Nippon, qui s'est promené contre David Ferrer (6-3, 6-3, 6-3).
Wawrinka a lui pris sa revanche sur son bourreau de Roland-Garros, Guillermo Garcia-Lopez, non sans y laisser quelques plumes (7-6 (7/2), 6-4, 4-6, 7-6 (10/8).
Comme lui, Serena a vaincu un mauvais souvenir, également espagnol, Garbine Muguruza qui l'avait humiliée au deuxième tour du tournoi parisien.
La reine de la WTA a puisé dans ses ressources mentales et utilisé son service (17 aces) pour l'emporter 2-6, 6-3, 6-2 et faire oublier son élimination précoce en huitièmes l'an passé.
Pour se rapprocher d'un 19e titre majeur, elle devra écarter mercredi 29 janvier la bondissante Dominika Cibulkova, finaliste l'an passé. Pour compenser son petite taille (1,61 m), "Domi" se dépense sans compter. La stratégie a fini par essorer Victoria Azarenka, ex-reine de Melbourne (2012, 2013), en trois manches (6-2, 3-6, 6-3).
Venus de retour
Si Serena vient à bout de l'inépuisable Slovaque elle pourrait retrouver... sa sœur en demi-finales. Tel événement n'est plus arrivé en Grand Chelem depuis la finale de Wimbledon remportée par Serena en 2009.
À l'époque, son aînée faisait encore partie du gotha mondial. Elle a depuis décliné, affaibli par le syndrome de Sjögren, qui lui avait été diagnostiqué en 2011.
À force de combativité et d'un régime végétalien, la septuple lauréate en "Majeurs" est en passe de réussir un retentissant retour au premier plan à 34 ans.
Son succès (6-3, 2-6, 6-1) contre la Polonaise Agnieszka Radwanska (No6) l'a prouvé. Il ne lui reste plus qu'à confirmer face à sa jeune compatriote Madison Keys, de quinze ans sa cadette.
Le Serbe Novak Djokovic célèbre sa qualification pour les quarts de finale de l'Open d'Australie après sa victoire face au Luxembourgeois Gilles Muller, le 26 janvier à Melbourne. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les N°1 mondiaux Novak Djokovic et Serena Williams ainsi que le tenant du titre Stan Wawrinka ont validé leur billet, emboitant le pas de Maria Sharapova, Rafael Nadal et d'Andy Murray, qualifiés la veille.
Des podiums de l'ATP et de la WTA, il ne manque que Federer, sorti prématurément au troisième tour.
La contre-performance du seigneur helvète a fait les affaires de Djokovic, assuré de prendre le large sur son dauphin au classement mondial, quel que soit son résultat dans le tournoi.
Mais le Serbe espère le distancer au maximum en remettant la main sur son tournoi majeur fétiche, qu'il a remporté quatre fois, dont trois d'affilée de 2011 à 2013, avant que Wawrinka ne joue les trouble-fêtes.
Pour l'instant, le "Djoker" a rendu une copie parfaite. Il est le seul, avec le Tchèque Tomas Berdych, à ne pas avoir lâché un set depuis le début.
Lundi 26 janvier, le serveur-volleyeur Gilles Müller, dans un style de jeu chatoyant mais d'un autre temps, a tenté d'être le premier à lui ôter une manche.
Le Japonais Kei Nishikori lors de sa rencontre face à l'Espagnol David Ferrer aux 8es de finale de l'Open d'Australie, le 26 janvier à Melbourne. Photo : AFP/VNA/CVN |
Malgré ses efforts, le Luxembourgeois a pris une veste, Djokovic dictant les échanges et ne lui laissant que des miettes (aucun break concédé). Ce succès 6-4, 7-5, 7-5 va lui servir de mise en jambes avant de rencontrer un serveur bien plus redoutable : Milos Raonic, premier Canadien à arriver à ce niveau depuis 1968.
Wawrinka retrouve Nishikori
Les deux hommes se connaissent bien, ils parlent la même langue (Milos Raonic est d'origine monténégrine) mais Djokovic a toujours eu l'avantage jusqu'à présent dans leurs confrontations (4-0).
"Contre Milos, qui joue son meilleur tennis en ce moment, il faudra que je retourne encore mieux", a toutefois affirmé "Nole", prudent.
Entre Wawrinka et le Japonais Kei Nishikori (No5), cela s'annonce plus équilibré. Le Suisse mène 2-1 mais il avait perdu leur dernier duel, d'une rare intensité, en quarts de l'US Open. "C'est un joueur très difficile à jouer parce qu'il prend la balle tellement tôt qu'il ne te laisse pas le temps de mettre ton jeu en place", observe le N°4 mondial au sujet du Nippon, qui s'est promené contre David Ferrer (6-3, 6-3, 6-3).
Wawrinka a lui pris sa revanche sur son bourreau de Roland-Garros, Guillermo Garcia-Lopez, non sans y laisser quelques plumes (7-6 (7/2), 6-4, 4-6, 7-6 (10/8).
Comme lui, Serena a vaincu un mauvais souvenir, également espagnol, Garbine Muguruza qui l'avait humiliée au deuxième tour du tournoi parisien.
L'Américaine Venus Williams célèbre sa qualification pour les quarts de finale, après sa victoire face à la Polonaise Agnieszka Radwanska dans l'Open d'Australie, le 26 janvier à Melbourne. Photo : AFP/VNA/CVN |
La reine de la WTA a puisé dans ses ressources mentales et utilisé son service (17 aces) pour l'emporter 2-6, 6-3, 6-2 et faire oublier son élimination précoce en huitièmes l'an passé.
Pour se rapprocher d'un 19e titre majeur, elle devra écarter mercredi 29 janvier la bondissante Dominika Cibulkova, finaliste l'an passé. Pour compenser son petite taille (1,61 m), "Domi" se dépense sans compter. La stratégie a fini par essorer Victoria Azarenka, ex-reine de Melbourne (2012, 2013), en trois manches (6-2, 3-6, 6-3).
Venus de retour
Si Serena vient à bout de l'inépuisable Slovaque elle pourrait retrouver... sa sœur en demi-finales. Tel événement n'est plus arrivé en Grand Chelem depuis la finale de Wimbledon remportée par Serena en 2009.
À l'époque, son aînée faisait encore partie du gotha mondial. Elle a depuis décliné, affaibli par le syndrome de Sjögren, qui lui avait été diagnostiqué en 2011.
À force de combativité et d'un régime végétalien, la septuple lauréate en "Majeurs" est en passe de réussir un retentissant retour au premier plan à 34 ans.
Son succès (6-3, 2-6, 6-1) contre la Polonaise Agnieszka Radwanska (No6) l'a prouvé. Il ne lui reste plus qu'à confirmer face à sa jeune compatriote Madison Keys, de quinze ans sa cadette.
AFP/VNA/CVN