>>Hand : la France s'en sort avec sa défense devant la Suède
L'ensemble tricolore avait été un peu brinquebalant pendant les matches de poules. Porté par une défense extraordinaire devant un Thierry Omeyer de gala, il a plus que rassuré avec ce match plein de bout en bout.
"C'est un premier match sans accroc, qu'on a réussi à jouer sans faire revenir l'adversaire, avec beaucoup de lucidité, d'application, d'exigence et suffisamment d'efficacité", a apprécié Claude Onesta, le sélectionneur français.
Excités par la perspective de se rapprocher des JO-2016, leur premier objectif dans ce Mondial, les Bleus ont été très convaincants. Ce succès leur garantit quasiment une place dans un Tournoi de qualification olympique (TQO), qui devrait ensuite n'être qu'une formalité pour eux.
Il permet aussi à la France de confirmer sa permanence au plus haut niveau. Depuis sa première médaille internationale aux JO-1992 (bronze), elle a toujours terminé dans les huit premières de toutes les compétitions majeures auxquelles elle a pris part, à l'exception de l'Euro-2012 en Serbie (11e).
Les Bleus ont encore fait preuve de leur capacité à gérer les rendez-vous importants. Depuis 2006, ils ont remporté 20 des 24 matches à élimination directe qu'ils ont joués sur les trois compétitions majeures (JO, Mondial, Euro).
Avec ce succès, ils ont aussi signifié à tous leurs adversaires que, cette année encore, il faudrait compter avec eux pour le titre. La Slovénie qu'ils affronteront mercredi 28 janvier (19h00) en quarts, est avertie.
Les Français se méfieront toutefois de cette nation, 4e de la précédente édition en 2013 et qui compte dans ses rangs huit joueurs évoluant en France, dont l'ailier droit de Montpellier Dragan Gajic, le meilleur buteur du Mondial avant cette journée (52 buts en six matches).
Monstrueux en défense
La France, qui avait gagné ses 12 confrontations avec l'Argentine jusque-là, n'a guère souffert pour s'offrir la 13e. Les Sud-Américains, qui avaient détonné en sortant d'un groupe très relevé en phase de poules, ont été pris à la gorge d'entrée et se sont à peine débattus.
Après leur entame de match ratée contre la Suède (25-27), les Bleus ont rectifié le tir, avec emphase. Omeyer (13 arrêts, dont 9 à la pause) les a mis en confiance en écartant les quatre premiers tirs argentins.
Monstrueux en défense, les Français ont d'abord connu un peu de déchet aux tirs, ce qui les a empêchés d'immédiatement s'envoler (5-2, 11e). Mais au fil des minutes, les Argentins sont apparus de plus en plus désemparés.
Le petit génie Diego Simonet mis sous l'éteignoir, ils n'ont jamais pu prendre à revers la défense française, même en supériorité numérique. Omeyer a continué à lire comme dans un livre ouvert leurs tirs et l'écart a enflé (11-4, 24e).
Onesta a accéléré le rythme de ses rotations. D'une interception conclue de l'autre côté du terrain, Luka Karabatic a symbolisé cette première période, marquée par la totale supériorité des Bleus (16-6, 30e).
En marquant trois buts en quelques minutes, Valentin Porte a donné une claire indication à l'Argentine que les Bleus n'avaient pas l'intention de desserrer l'étreinte (20-8, 37e).
Mathieu Grébille, que son sélectionneur, tenait absolument à relancer après un début de Mondial compliqué, l'a rassuré en montrant toute la palette de son talent avec deux buts rapides, l'un de l'aile, l'autre à 9 m (26-11, 42e).
Malgré les rotations innombrables, les Français ont continué à se montrer très sérieux jusqu'à la dernière seconde, sans oublier de s'amuser, tous finissant par marquer.
L'ensemble tricolore avait été un peu brinquebalant pendant les matches de poules. Porté par une défense extraordinaire devant un Thierry Omeyer de gala, il a plus que rassuré avec ce match plein de bout en bout.
La joie des joueurs de l'équipe de France qualifiés pour les quarts de finale du Mondial de handball aux dépens de l'Argentine, le 26 janvier à Doha. Photo : AFP/VNA/CVN |
"C'est un premier match sans accroc, qu'on a réussi à jouer sans faire revenir l'adversaire, avec beaucoup de lucidité, d'application, d'exigence et suffisamment d'efficacité", a apprécié Claude Onesta, le sélectionneur français.
Excités par la perspective de se rapprocher des JO-2016, leur premier objectif dans ce Mondial, les Bleus ont été très convaincants. Ce succès leur garantit quasiment une place dans un Tournoi de qualification olympique (TQO), qui devrait ensuite n'être qu'une formalité pour eux.
Il permet aussi à la France de confirmer sa permanence au plus haut niveau. Depuis sa première médaille internationale aux JO-1992 (bronze), elle a toujours terminé dans les huit premières de toutes les compétitions majeures auxquelles elle a pris part, à l'exception de l'Euro-2012 en Serbie (11e).
Les Bleus ont encore fait preuve de leur capacité à gérer les rendez-vous importants. Depuis 2006, ils ont remporté 20 des 24 matches à élimination directe qu'ils ont joués sur les trois compétitions majeures (JO, Mondial, Euro).
Avec ce succès, ils ont aussi signifié à tous leurs adversaires que, cette année encore, il faudrait compter avec eux pour le titre. La Slovénie qu'ils affronteront mercredi 28 janvier (19h00) en quarts, est avertie.
L'ailier français Valentin Porte arme un tir contre l'Argentine en 8e de finale du Mondial, le 26 janvier à Doha. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Français se méfieront toutefois de cette nation, 4e de la précédente édition en 2013 et qui compte dans ses rangs huit joueurs évoluant en France, dont l'ailier droit de Montpellier Dragan Gajic, le meilleur buteur du Mondial avant cette journée (52 buts en six matches).
Monstrueux en défense
La France, qui avait gagné ses 12 confrontations avec l'Argentine jusque-là, n'a guère souffert pour s'offrir la 13e. Les Sud-Américains, qui avaient détonné en sortant d'un groupe très relevé en phase de poules, ont été pris à la gorge d'entrée et se sont à peine débattus.
Après leur entame de match ratée contre la Suède (25-27), les Bleus ont rectifié le tir, avec emphase. Omeyer (13 arrêts, dont 9 à la pause) les a mis en confiance en écartant les quatre premiers tirs argentins.
Monstrueux en défense, les Français ont d'abord connu un peu de déchet aux tirs, ce qui les a empêchés d'immédiatement s'envoler (5-2, 11e). Mais au fil des minutes, les Argentins sont apparus de plus en plus désemparés.
Le petit génie Diego Simonet mis sous l'éteignoir, ils n'ont jamais pu prendre à revers la défense française, même en supériorité numérique. Omeyer a continué à lire comme dans un livre ouvert leurs tirs et l'écart a enflé (11-4, 24e).
Onesta a accéléré le rythme de ses rotations. D'une interception conclue de l'autre côté du terrain, Luka Karabatic a symbolisé cette première période, marquée par la totale supériorité des Bleus (16-6, 30e).
En marquant trois buts en quelques minutes, Valentin Porte a donné une claire indication à l'Argentine que les Bleus n'avaient pas l'intention de desserrer l'étreinte (20-8, 37e).
Mathieu Grébille, que son sélectionneur, tenait absolument à relancer après un début de Mondial compliqué, l'a rassuré en montrant toute la palette de son talent avec deux buts rapides, l'un de l'aile, l'autre à 9 m (26-11, 42e).
Malgré les rotations innombrables, les Français ont continué à se montrer très sérieux jusqu'à la dernière seconde, sans oublier de s'amuser, tous finissant par marquer.
AFP/VNA/CVN