>>L'Ukraine lance une nouvelle police de style américain
>>Moscou met en garde contre toute remise en cause du processus de paix en Ukraine
Les autorités ukrainiennes ont annoncé la mort de huit soldats - bilan record depuis cinq semaines - dont cinq tués le 14 juillet dans un affrontement avec un "groupe de reconnaissance" séparatiste dans la région de Lougansk.
Seize autres militaires ont été blessés, a précisé le Conseil ukrainien de sécurité et de défense dans un communiqué, en accusant les séparatistes d'avoir utilisé des pièces d'artillerie de calibre de 152 mm, interdites sur le front par les accords de paix de Minsk conclus en février et qui ont été suivis d'une trêve plus ou moins respectée.
Les autorités sépartistes ont pour leur part annoncé la mort de deux de leurs combattants et d’un civil tué par des tirs de l'armée ukrainienne, selon l'agence officielle séparatiste DAN.
Les tirs subis par l'armée ukrainienne au cours des dernières 24 heures "ont été parmi les plus nourris depuis la signature des accords de Minsk", a de son côté affirmé le Conseil de sécurité ukrainien, accusant les séparatistes de chercher à "ruiner les accords de Minsk et à reprendre les hostilités".
Ce nouveau regain de violence intervient à la veille d'un vote au Parlement ukrainien sur un projet de réforme constitutionnelle visant à octroyer davantage d'autonomie aux régions de l'Est séparatiste.
L'Occident considère cette réforme comme un pas vers le règlement politique du conflit, qui a fait plus de 6.500 morts en quinze mois, et pousse les autorités pro-occidentales de Kiev à trouver un accord avec les représentants séparatistes.
Beaucoup en Ukraine y voient toutefois une tentative de geler le conflit, craignant qu'une telle perspective ne freine le développement du pays pour des décennies.
Plus d'autonomie pour les régions
Fait sans précédent, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande ont pris l'initiative de téléphoner le 14 juillet au président du parlement ukrainien, Volodymyr Groïsman, pour évoquer le sujet.
Les deux chefs d’État "se sont félicités du début de la réforme constitutionnelle axée sur la décentralisation" et ont appelé à "prendre en compte les particularités" des territoires sous contrôle rebelle, "comme le prévoient les accords de Minsk", a indiqué le 15 juillet l'ambassade allemande en Ukraine.
Paris et Berlin "apprécieraient que les deux parties (Kiev et les séparatistes) s'entendent sur la réforme constitutionnelle (...) dans l'intérêt d'une stabilisation durable dans l'Est et d'une préservation de l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a poursuivi l'ambassade.
Arrivée à Kiev le 15 juillet, la secrétaire d’État adjointe américaine Victoria Nuland devrait transmettre le même message au président du parlement lors d'une rencontre dans l'après-midi à Kiev. Elle restera dans la capitale ukrainienne le 16 juillet, jour du premier examen par les députés du projet de réforme.
>>Moscou met en garde contre toute remise en cause du processus de paix en Ukraine
Les autorités ukrainiennes ont annoncé la mort de huit soldats - bilan record depuis cinq semaines - dont cinq tués le 14 juillet dans un affrontement avec un "groupe de reconnaissance" séparatiste dans la région de Lougansk.
Seize autres militaires ont été blessés, a précisé le Conseil ukrainien de sécurité et de défense dans un communiqué, en accusant les séparatistes d'avoir utilisé des pièces d'artillerie de calibre de 152 mm, interdites sur le front par les accords de paix de Minsk conclus en février et qui ont été suivis d'une trêve plus ou moins respectée.
Des soldats ukrainiens tirent sur des positions des séparatistes, le 30 mai près de Donetsk, dans l'Est du pays. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les autorités sépartistes ont pour leur part annoncé la mort de deux de leurs combattants et d’un civil tué par des tirs de l'armée ukrainienne, selon l'agence officielle séparatiste DAN.
Les tirs subis par l'armée ukrainienne au cours des dernières 24 heures "ont été parmi les plus nourris depuis la signature des accords de Minsk", a de son côté affirmé le Conseil de sécurité ukrainien, accusant les séparatistes de chercher à "ruiner les accords de Minsk et à reprendre les hostilités".
Ce nouveau regain de violence intervient à la veille d'un vote au Parlement ukrainien sur un projet de réforme constitutionnelle visant à octroyer davantage d'autonomie aux régions de l'Est séparatiste.
L'Occident considère cette réforme comme un pas vers le règlement politique du conflit, qui a fait plus de 6.500 morts en quinze mois, et pousse les autorités pro-occidentales de Kiev à trouver un accord avec les représentants séparatistes.
Beaucoup en Ukraine y voient toutefois une tentative de geler le conflit, craignant qu'une telle perspective ne freine le développement du pays pour des décennies.
Plus d'autonomie pour les régions
Fait sans précédent, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande ont pris l'initiative de téléphoner le 14 juillet au président du parlement ukrainien, Volodymyr Groïsman, pour évoquer le sujet.
Des soldats ukrainiens, le 30 mai près de Donetsk, dans l'Est du pays. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les deux chefs d’État "se sont félicités du début de la réforme constitutionnelle axée sur la décentralisation" et ont appelé à "prendre en compte les particularités" des territoires sous contrôle rebelle, "comme le prévoient les accords de Minsk", a indiqué le 15 juillet l'ambassade allemande en Ukraine.
Paris et Berlin "apprécieraient que les deux parties (Kiev et les séparatistes) s'entendent sur la réforme constitutionnelle (...) dans l'intérêt d'une stabilisation durable dans l'Est et d'une préservation de l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a poursuivi l'ambassade.
Arrivée à Kiev le 15 juillet, la secrétaire d’État adjointe américaine Victoria Nuland devrait transmettre le même message au président du parlement lors d'une rencontre dans l'après-midi à Kiev. Elle restera dans la capitale ukrainienne le 16 juillet, jour du premier examen par les députés du projet de réforme.
AFP/VNA/CVN