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Le président palestinien Mahmoud Abbas (droite) et le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, le 15 janvier au siège des Nations unies, à New York. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Son ministre des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki, a précisé dans la journée à des journalistes que les Palestiniens comptaient relancer "dans les prochaines semaines" leur demande d'être reconnus comme un Etat membre de l'ONU et plus seulement comme un observateur.
"Nous savons que nous faisons face à un veto des États-Unis mais cela ne nous empêchera pas de présenter notre demande", a dit le ministre palestinien. Une approbation par le Conseil de sécurité est requise avant qu'une telle demande ne soit soumise à l'Assemblée générale de l'ONU.
Les Palestiniens avaient déjà exprimé le même souhait en 2011 mais n'avaient alors pas présenté formellement de demande au Conseil de sécurité, vouée à l'échec en raison de l'opposition des États-Unis.
En qualité de président du G77, "le droit au développement est un droit que nous nous efforcerons de renforcer et de réaliser", a déclaré M. Abbas lors d'une cérémonie au siège de l'ONU.
"La Palestine ne saurait faire exception à la règle. Nous souffrons aussi sous le joug de l'occupation étrangère", a-t-il poursuivi en réaffirmant le droit pour tous les peuples "à l'autodétermination et à l'indépendance".
Sans citer les États-Unis, dont un plan de paix pour le Proche-Orient aux contours inconnus reste en gestation, Mahmoud Abbas a rappelé que les Palestiniens aspiraient toujours à un État vivant en paix au côté d'Israël, avec Jérusalem-Est comme capitale, dans les frontières reconnues en 1967. "Nous voulons un règlement juste" pour les questions des réfugiés et des prisonniers, a-t-il précisé.
L'attribution de la présidence du G77 et de la Chine à la Palestine avait été décidée en septembre. Une résolution de l'Assemblée générale en octobre lui avait conféré des pouvoirs légaux supplémentaires pour assurer cette fonction.