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Un homme fait un test PCR à Séoul, le 24 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Alors que la pandémie a déjà fauché plus de cinq millions de vies dans le monde depuis fin 2019, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié vendredi 26 novembre de "préoccupant" le nouveau variant.
Dimanche 28 novembre, l'organisation basée à Genève a indiqué dans un communiqué que "les tests PCR (...) continuent de détecter l'infection, y compris l'infection par Omicron".
Elle a ajouté que "des études sont en cours pour déterminer s'il y a un impact sur d'autres types de tests, notamment les tests de détection rapide d'antigènes".
Identifié en Afrique du Sud, Omicron a poussé de nombreux pays à fermer leurs frontières à l'Afrique australe alors qu'ils venaient parfois à peine de se rouvrir au monde.
Les données préliminaires suggèrent que le variant Omicron présente "un risque accru de réinfection" par rapport aux autres variants dont le Delta, dominant et déjà très contagieux, selon l'OMS, qui indique que de plus amples informations à ce sujet seront disponibles dans les jours et semaines à venir.
Jamais un variant n'avait provoqué autant d'inquiétude dans le monde depuis l'émergence de Delta.
L'OMS ne sait pas encore si Omicron est plus facilement transmissible que d'autres variants.
Images de la structure de la protéine spike des variants Delta et Omicron présentées par l'hôpital Bambino Gesu de Rome et montrant les variations observées par rapport à celle originale du SARS-CoV-2. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le nombre de personnes testées positives a augmenté dans les régions d'Afrique du Sud touchées par ce variant, mais des études épidémiologiques sont en cours pour comprendre si cela est dû à Omicron ou à d'autres facteurs", a-t-elle indiqué dimanche 28 novembre.
L'OMS ne sait pas non plus s'il entraîne des formes plus graves de la maladie. Selon le communiqué, "les données préliminaires suggèrent une augmentation des taux d'hospitalisation en Afrique du Sud, mais cela pourrait être dû à l'augmentation du nombre total de personnes infectées", plutôt qu'à Omicron.
Pour l'OMS, aucune information ne permet actuellement de penser que les symptômes associés à Omicron sont différents de ceux provoqués par les autres variants, mais il faudra "plusieurs jours à plusieurs semaines pour comprendre le niveau de virulence du variant".
Selon l'OMS, un variant du SARS-CoV-2 est jugé préoccupant lorsqu'il est associé à un ou plusieurs changements, tels qu'une augmentation de la transmissibilité ou de la virulence, une diminution de l'efficacité des mesures de santé publique et sociales ou des outils de diagnostic, des vaccins et des traitements disponibles.
Il existait jusqu'à présent quatre autres variants préoccupants, le niveau le plus élevé : Delta, Alpha, Bêta et Gamma. Plus bas dans l'échelle, il existe les "variants à suivre" (Lambda et Mu).
AFP/VNA/CVN