Objectif de l’ONU pour 2020 : réduire de moitié le nombre de pays les moins avancés

Les dirigeants des 48 pays les moins avancés (PMA) et de pays donateurs ont rendu public le 13 mai à Istanbul (Turquie) un Programme d'action décennal prévoyant de diviser par deux le nombre de PMA d'ici 2020 en donnant la priorité aux développement des capacités de production.

Les politiques de développement auront au cours de la prochaine décennie pour but de "rendre la moitié des PMA capables de remplir d'ici 2020 les critères requis pour franchir le seuil de pauvreté définissant ce groupe", affirme le Programme d'action pour les PMA 2011-2020.

Les PMA sont actuellement composés de 33 pays africains, 14 pays asiatiques et Haïti, des États caractérisés par un revenu annuel par habitant inférieur à 745 dollars et une grande vulnérabilité économique et sociale.

Pour réaliser cet objectif, le Programme, rendu public au terme de cinq jours de conférence sous l'égide de l'ONU, insiste sur le développement des capacités de production des PMA.

"La capacité de production est le meilleur moyen de créer de la croissance et de la richesse de façon à rendre durables les progrès enregistrés par les PMA dans le domaine du développement humain", a déclaré à la presse Cheick Sidi Diarra, secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des PMA.

"La capacité de production, cela signifie les infrastructures de base nécessaires à tout investissement (...) dans un pays. Cela comprend l'instauration de la sécurité énergétique. Cela nécessite de l'innovation et des transferts de technologie, ainsi qu'un accent mis sur la productivité agricole", a-t-il commenté.

Le Programme d'action cible également une croissance économique de 7% par an chez les PMA, envisage des progrès substantiels dans l'éradication de la faim d'ici 2020", ou encore la diminution de 50% du nombre de personnes n'ayant pas un accès durable à une eau potable d'ici 2015.

Les pays donateurs renouvellent dans ce document leur engagement de consacrer 0,15% à 0,20% de leur revenu national brut à l'aide officielle au développement, une promesse faite lors de la précédente conférence de l'ONU pour les PMA, à Bruxelles en 2001, restée largement lettre morte.

"Nous pensons que parvenir au niveau d'aide convenu à Bruxelles (...), qui est de 0,20%, va nous permettre de (faire passer) le montant actuel des aides officielles de 28 à 80 milliards de dollars", a estimé M. Diarra.

AFP/VNA/CVN

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