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Le plan de coupes budgétaires est officiellement entré en vigueur le 1er mars, après que les législateurs républicains ne sont pas parvenus à trouver une solution alternative, a déclaré la Maison Blanche le soir du 1er mars.
Lors d'une conférence de presse tenue le même jour, Barack Obama a qualifié les coupes budgétaires généralisées de "stupides". À ses yeux, c'est à cause des républicains que le pays n'est pas parvenu à trouver une solution alternative pour éviter ces coupes budgétaires.
"C'est tout simplement stupide. Et ça va faire mal. Ça va faire mal aux individus et à l'économie dans son ensemble", a commenté Barack Obama lors d'une conférence de presse organisée dans l'urgence à l'issue de la réunion entre le président et les plus hauts législateurs, dont le président de la Chambre des représentants John Boehner.
Le montant total des coupes budgétaires s'élève à environ 85 milliards de dollars, et cette politique de rigueur qui touche de nombreux secteurs du gouvernement. Ces coupes avaient été décidées par les démocrates et les républicains en janvier pour régler le problème de la "falaise fiscale".
Barack Obama a admis cependant que les effets négatifs de ces coupes auraient un impact limité sur l'économie des États-Unis.
"La bonne nouvelle, c'est que le peuple américain est fort et sait faire face à l'adversité. Les Américains se sont bien battus pour sortir de la pire crise économique du pays depuis la Grande dépression, et nous nous sortirons également de cette situation", a annoncé Barack Obama aux journalistes.
Ces coupes généralisées, ou "séquestre" selon le jargon économique américain, avaient été décidées en août 2011 pour forcer les législateurs à trouver une solution à long terme pour réduire le déficit du pays.
La proposition avait mené à la création d'un comité de douze membres chargé de trouver une solution alternative pour éviter le "séquestre". Avec l'échec du comité à trouver une solution en novembre 2011, des coupes budgétaires d'un montant total de 1000 milliards de dollars sur dix ans (soit près de 109 milliards de dollars par an) avaient été décidés, qui devaient entrer en vigueur en janvier 2013.
Un accord à court terme sur la "falaise fiscale" a permis de reporter à plus tard environ 24 milliards de dollars de coupes budgétaires, mais cette solution de la dernière heure laissait tout de même 85 milliards de dollars de coupes qui sont entrées en vigueur le 1er mars.
Les propositions avancées par les démocrates et les républicains pour résoudre le problème étaient diamétralement opposées, et n'ont pas été ratifiées par le Sénat le 28 février. Les démocrates envisageaient de nouvelles hausses d'impôts pour sortir de l'impasse et éviter le séquestre, une proposition jugée inacceptable par le camp républicain.
Xinhua/VNA/CVN