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Mikhaïl Oulianov, le représentant de la Russie auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique, à Vienne pour une réunion sur le nucléaire iranien, le 20 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Grande-Bretagne, la Chine, l'Allemagne, la France, la Russie et l'Iran ont entamé en avril ces réunions sous l'égide de l'Union européenne, avec une participation indirecte des États-Unis, pour tenter de ressusciter l'accord de 2015.
"Nous sommes proches d'un accord mais nous n'y sommes pas encore", a déclaré à des journalistes Enrique Mora, le diplomate de l'UE.
Selon lui, lors du prochain cycle de négociations, "les délégations arriveront de leurs capitales avec des instructions plus claires, des idées plus claires sur la façon de parvenir finalement à un accord".
M. Mora n'a pas précisé quand les discussions reprendraient, notant que le principal problème était toujours de trouver une solution "dans cet équilibre délicat" entre la levée des sanctions américaines sur l'Iran et l'arrêt à la reprise des activités nucléaires de Téhéran.
Selon lui, le prochain round de discussions permettra aussi de donner "une idée plus claire" du "nouvel environnement politique" de l'Iran.
"Les questions les plus difficiles"
Le négociateur en chef de l'Iran, le vice-ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi, a fait savoir à la fin de la réunion que "certaines questions clés restent à résoudre".
"Nous sommes proches de la fin mais, comme je l'ai déjà dit, il reste du chemin à parcourir et ce ne sera pas facile", a-t-il déclaré à la télévision nationale iranienne, tout en s'affichant "plein d'espoir".
L'ambassadeur chinois aux Nations unies à Vienne pour une réunion sur le nucléaire iranien, le 20 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans un communiqué, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France ont indiqué qu'il restait à "résoudre les questions les plus difficiles".
"Ces pourparlers ne peuvent pas être à durée indéterminée (...). Nous exhortons toutes les parties à revenir à Vienne et à être prêtes à conclure un accord", ont-ils lancé.
L'accord sur le nucléaire a été conclu entre la République islamique et le groupe dit "P5+1" (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) à Vienne en 2015. Il offre à Téhéran un allègement des sanctions internationales le visant en échange de garanties prouvant que l'Iran ne cherche pas à acquérir l'arme atomique.
Mais en dénonçant unilatéralement ce pacte en mai 2018, M. Trump a rétabli les sanctions américaines que l'accord avait permis de lever et a lancé une campagne de "pression maximale" contre l'Iran à coups de sanctions supplémentaires.
En réaction, la République islamique s'est affranchie progressivement depuis 2019 de ses obligations. Elle a promis de revenir dans les clous dès que les États-Unis du président Joe Biden -qui a dit vouloir réintégrer les États-Unis à l'accord de Vienne- lèveraient ces sanctions.
Le négociateur en chef de l'Iran, Abbas Araghchi, sort du Grand Hôtel de Vienne après une réunion sur la question du nucléaire iranien, le 20 juin. |
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L'ultra-conservateur Ebrahim Raïssi a été proclamé vainqueur samedi 19 juin de l'élection présidentielle iranienne, et doit succéder au modéré Hassan Rohani en août.
M. Raïssi a rappelé pendant la campagne que la priorité était d'obtenir la levée des sanctions pour sortir le pays de l'ornière.
AFP/VNA/CVN