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Le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, vote à la présidentielle à Téhéran, le 18 juin. |
Photo : VNA/CVN |
Le guide suprême Ali Khamenei a ouvert le scrutin en votant à côté de ses bureaux quelques minutes après 7h00 (02h30 GMT).
L'ayatollah Khamenei a appelé ses compatriotes à accomplir leur "devoir" civique "le plus tôt" possible, insistant sur les "avantages sur la scène internationale" que le pays pourrait tirer selon lui d'une participation élevée.
Près de 60 millions d'Iraniens sont appelés aux urnes vendredi 18 juin pour élire un successeur à Hassan Rohani à la présidence de la République islamique d'Iran, à qui la Constitution interdit de briguer un troisième mandat consécutif de quatre ans.
Les électeurs auront finalement à choisir leur futur président parmi seulement quatre candidats en lice, trois désistements de dernière minute ayant été enregistrés.
Ainsi, le premier candidat à avoir fait part du retrait de sa candidature est Mohsen Mehralizadeh, ancien vice-président et l'un des deux réformateurs en lice.
Les deux autres candidats ayant jeté l'éponge mercredi 16 juin, dernier jour de la campagne électorale, sont deux ultraconservateurs, le député Aliréza Zakani, et Saïd Jalili, ancien secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale. Tous deux ont appelé à voter pour le chef de l'Autorité judiciaire, Ebrahim Raïssi.
Âgé de 60 ans, Ebrahim Raïssi fait figure d'archifavori, faute de concurrents à sa mesure après la disqualification de ses plus gros adversaires politiques par le Conseil des gardiens de la Constitution, organe non élu chargé du contrôle de l'élection.
Les trois autres prétendants sont le député Amirhossein Ghazizadeh-Hachémi, le gouverneur de la banque centrale, Abdolnasser Hemmati et l'ancien commandant en chef des Gardiens de la Révolution, le général Mohsen Rézaï.
APS/VNA/CVN