Nucléaire : une solution diplomatique toujours possible avec l'Iran

Le président des États-Unis, Barack Obama, a affirmé le 23 septembre qu'une solution diplomatique était toujours possible dans le dossier du nucléaire iranien, lors d'un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

"Dans le cadre de nos efforts de lutte contre la prolifération (nucléaire), j'ai tendu la main à la République islamique d'Iran l'année dernière, et souligné qu'elle avait des droits, mais aussi des devoirs en tant que membre de la communauté internationale", a rappelé M. Obama.

"J'ai aussi dit, dans cette salle, que si l'Iran ne respecte pas ses devoirs, il devra en subir les conséquences. C'est ce que nous avons fait", a-t-il dit.

"L'Iran est le seul membre du TNP (traité de non-prolifération) qui ne peut pas démontrer le caractère pacifique de son programme nucléaire", a indiqué le président américain, en évoquant la résolution 1929 de l'ONU qui a une nouvelle fois renforcé les sanctions contre l'Iran. "Les États-Unis et la communauté internationale essaient de résoudre nos différends avec l'Iran, et la porte reste ouverte à la diplomatie, si l'Iran choisit de l'emprunter", a toutefois affirmé M. Obama.

"Mais le gouvernement iranien doit démontrer son engagement clair et digne de foi, et confirmer au monde la nature pacifique de son programme nucléaire", selon le président américain.

Plusieurs sujets principaux doivent dominer les débats de l'ONU, dont les négociations de paix au Proche-Orient, le changement climatique, l'Iran et son programme nucléaire, le Soudan et l'approche d'un référendum qui pourrait voir la scission du Sud-Soudan, la République populaire démocratique de Corée, la gouvernance mondiale, a indiqué un diplomate occidental. "Tous les grands sujets du moment peuvent être abordés pendant les débats", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, ouvre les débats par un discours dans lequel traditionnellement il rappelle l'importance des Nations unies dans le règlement des grandes questions internationales.

Quelque 130 chefs d'État et de gouvernement sont attendus à l'ONU au cours des prochains jours. Pour la journée d'hier, 15 chefs d'État et de gouvernement devaient prendre la parole le matin et 20 l'après-midi.

La journée devait être également marquée par la réunion du Conseil de sécurité avec la participation des ministres des 15 pays membres qui se penchent sur les questions liées au maintien de la paix.

Il y a également en marge des débats une réunion du G8 (qui rassemble les 8 pays les plus riches de la planète), rendez-vous traditionnel pour l'ouverture de l'Assemblée.

AFP/VNA/CVN

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