Nucléaire iranien : les grandes puissances se retrouvent à l'ONU

Les grandes puissances qui suivent le programme nucléaire iranien se sont retrouvées le 22 septembre à l'ONU, alors que Téhéran a manifesté son intention de reprendre le dialogue.

La rencontre intervient 3 mois après une nouvelle série de sanctions, adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies contre l'Iran en vue de contraindre ce pays à la transparence sur ses activités nucléaires.

Le groupe des Six, que ses 3 membres européens préfèrent appeler 3+3, est composé des 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (États-Unis, Royaume-Uni, France, Chine et Russie) et de l'Allemagne.

Les États-Unis et les Européens continuent de soupçonner très fortement l'Iran de chercher à se doter de la bombe atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil.

"L'Iran n'a pas levé les doutes qui pèsent sur le caractère pacifique de son programme nucléaire", a souligné le 21 septembre la chancelière allemande Angela Merkel.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, également présent à l'ONU pour l'Assemblée générale de l'institution, répète que les sanctions économiques sont sans effet sur son pays. Mais Téhéran se dit aussi prêt à une reprise rapide des négociations.

"Nous espérons qu'avec une approche juste reconnaissant le droit de la République islamique à avoir des activités pacifiques nucléaires, nous pourrons avoir dans un proche avenir des négociations" avec le groupe, a déclaré le 21 septembre Ramin Mehmanparast, le porte-parole de la diplomatie iranienne.

Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, s'est voulu "plutôt positif" après ces appels du pied : "Je ne refuse pas de parler, mais il faut que les Six soient d'accord".

Les Six devaient indiquer le 22 septembre "qu'ils sont prêts à dialoguer de façon constructive avec l'Iran et à avoir le même genre de réunion que l'année dernière", c'est-à-dire en octobre 2009 à Genève, a aussi affirmé Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine.

La réunion de Genève avait paru déboucher sur un accord d'échange d'uranium, avant que Téhéran ne fasse finalement marche arrière.

Mais pour la diplomatie américaine, les conditions ont depuis changé. L'Iran a modifié les paramètres en poursuivant l'enrichissement, et toute nouvelle négociation devra donc prendre en compte ces nouvelles conditions, ont estimé le 21 septembre à Vienne des responsables américains.

AFP/VNA/CVN

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