"Nous restons ouverts au dialogue. Mais ils savent ce qu'ils ont à faire. Ils doivent rassurer la communauté internationale, en paroles et en actes, sur les objectifs de leur programme nucléaire", a-t-elle déclaré à propos des dirigeants iraniens. "L'inquiétude ne porte pas tant sur le moment auquel les Iraniens vont obtenir une arme nucléaire que sur le fait de savoir s'ils tentent de le faire", a-t-elle poursuivi.
"Que cela prenne 6 mois, un an ou 5 ans à l'Iran, la préoccupation de nos amis et alliés porte sur le fait que l'Iran mette la main sur des armes nucléaires", a ajouté Mme Clinton.
Les États-Unis accusent l'Iran de vouloir fabriquer une arme nucléaire, tandis que Téhéran affirme que son programme a des visées purement civiles et pacifiques.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 9 juin une résolution renforçant les sanctions internationales contre l'Iran. Cette initiative a été rapidement suivie par l'adoption de sévèrs sanctions unilatérales par les États-Unis et l'Union européenne.
Plus tôt dans la semaine, le président des États-Unis, Barack Obama, avait également laissé la porte ouverte à des négociations avec l'Iran, tout en estimant que les récentes sanctions contre la République islamique commençaient à porter leurs fruits.
Selon le Washington Post, le président s'est dit ouvert à l'idée que l'Iran puisse développer un programme nucléaire civil, si la République islamique offre des "mesures pour bâtir la confiance" sur le fait qu'elle ne fabrique pas de bombes atomiques.
AFP/VNA/CVN