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Notre-Dame de Paris en cours de reconstruction après l'incendie de 2019, le 10 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette commission, qui s'est réunie jeudi 11 juillet, "a émis un avis défavorable à la dépose des vitraux de Viollet-le-Duc", selon un communiqué. Cet avis est consultatif, est-il précisé.
Emmanuel Macron avait annoncé en décembre, en visitant le chantier de restauration de la cathédrale détruite partiellement par un incendie en 2019, être favorable à l'installation de vitraux contemporains dans six chapelles du bas-côté sud de la nef (côté Seine).
Ils ont vocation à remplacer des vitraux du XIXe siècle, créés par l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, et ne doivent pas être installés avant 2026.
L'avis de la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture s'appuie sur les principes de la Charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments, adoptée par la France en 1965, qui recommande de ne pas détruire un élément classé monument historique pour le remplacer par un élément contemporain, a rapporté Le Figaro.
Quelque 110 duos d'artistes et maîtres verriers avaient initialement candidaté à la conception de ces vitraux contemporains. Un comité artistique a été chargé de désigner "un binôme lauréat" afin de présenter un prototype pour la réouverture de la cathédrale, prévue le 8 décembre, après un chantier de reconstruction titanesque de cinq ans.
Malgré ce premier avis défavorable, la Commission nationale a ajouté qu'elle examinerait en fin d'année le projet sélectionné.
"Elle pourra à ce moment-là apprécier au vu du projet l'intérêt pour la cathédrale de l'apport de cette création", a précisé le ministère de la Culture.
AFP/VNA/CVN