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L'attaque est survenue dans la nuit de mercredi 21 novembre à jeudi 22 novembre. "À 2 heures du matin, un groupe de terroristes a attaqué le bâtiment où se reposait une équipe de foreurs et techniciens de Foraco dans le village de Toumour (région de Diffa)", a indiqué la société héraultaise dans un communiqué. "Les assaillants ont ouvert le feu sur le personnel qui dormait". Sept des victimes tuées dans leur sommeil étaient des employés nigériens de la société française, qui effectue sur place des forages pour alimenter en eau un camp de réfugiés. La huitième était un fonctionnaire du ministère nigérien de l'Hydraulique. Cinq autres personnes ont été blessées dont deux grièvement dans l'attaque de ce bâtiment, choisi selon Foraco en accord avec les Forces armées nigériennes chargées de la protection du personnel. La région de Diffa a été les années passées cible d'attaque du groupe jihadiste Boko Haram né au Nigeria avant de se développer dans la région.
Les obsèques de sept des victimes ont eu lieu jeudi 22 novembre, en présence notamment du gouverneur de Diffa, Mahamadou Bakabé. "Un des éléments de Boko Haram est également décédé", a déclaré le gouverneur, ajoutant que les "assaillants ont emporté deux véhicules de la Foraco, dont un a été retrouvé calciné par ces sauvages en cours de route". "Nous sommes ici au nom du président Mahamadou Issoufou pour nous incliner devant les dépouilles de ces braves et valeureux nigériens qui ont donné leur vie pour la commune de Toumour", a assuré le gouverneur, faisant état de sept blessés. À Paris, le Quai d'Orsay a fermement condamné cette attaque, déclarant qu'il "n'y a pas de Français parmi les victimes selon les informations dont nous disposons à ce stade".
AFP/VNA/CVN