>>Mexique: plus de 2.000 migrants sont arrivés à Tijuana à la frontière américaine
>>Mexique: plus de 1.500 migrants de la caravane à la frontière américaine
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| Le président des États-Unis, Donald Trump. |
"Si nous constatons qu'on atteint un niveau où nous allons perdre le contrôle ou bien si des gens commencent à être blessés, nous fermerons l'entrée dans le pays pour un certain temps jusqu'à ce que nous ayons pu mettre la situation sous contrôle", a déclaré M. Trump aux journalistes à Palm Beach en Floride, où il passe ses vacances de Thanksgiving. "Je parle bien de toute la frontière", a-t-il précisé. "Le Mexique ne pourra pas vendre ses voitures aux États-Unis où ils fabriquent tant de voitures".
Une foule de migrants, dont beaucoup disent avoir fui les persécutions, la pauvreté et la violence au Honduras, au Guatemala et au Salvador, traversent depuis plusieurs semaines toute l'Amérique centrale en direction de la frontière des États-Unis. Beaucoup d'entre eux veulent demander asile. Plus de 1.000 migrants sont arrivés jusqu'à la ville frontalière de Tijuana au Mexique, selon des médias. Des milliers de soldats américains ont été déployés le long de la frontière sud du pays, séparant les États-Unis du Mexique, pour aider à renforcer la sécurité des frontières tout en apportant un soutien d'ingénierie, logistique et médical.
M. Trump a indiqué jeudi 22 novembre avoir donné à ces troupes "le feu vert" pour employer la force létale contre les migrants "s'il le faut". Par ailleurs, le président n'écarte pas la possibilité d'une fermeture partielle des services du gouvernement en début du mois prochain suite au refus du Congrès d'autoriser le financement qu'il réclame pour construire un mur le long de la frontière, ce qui était l'une de ses principales promesses de sa campagne électorale en 2016.
"Pourrait-il y avoir un arrêt ? C'est certainement possible, et (si cela se produit) ce sera sur la question de la sécurité des frontières, dont fait partie le mur", a-t-il dit. M. Trump a tenu ces propos en réponse à des questions de journalistes à son club de golf en Floride après avoir transmis par audioconférence ses voeux pour les fêtes de Thanksgiving à l'armée des États-Unis. Il a également évoqué sa querelle publique avec le juge de la Cour suprême John Roberts, l'éventualité d'un remaniement de son administration et l'économie des États-Unis, entre autres sujets.