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Damion Lee (No10), des Phoenix Suns, au tir lors de la rencontre de NBA face aux Golden State Warriors, le 10 janvier à San Francisco. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Changes"
Du changement, voilà ce qu'espéraient voir les fans de Golden State et de Phoenix, actuellement dans une passe difficile. Et ce sont ceux de l'Arizona qui ont été exaucés, leur équipe s'imposant (125-113) en Californie.
Un peu contre toute attente, car les Suns étaient dépourvus de leurs stars Devin Booker, Chris Paul, DeAndre Ayton, blessés, au contraire des Warriors, qui récupéraient Stephen Curry, après onze matches manqués pour une blessure à l'épaule gauche. Ce dernier, longtemps rouillé, a sonné la révolte dans le quatrième quart-temps, en y inscrivant 16 de ses 24 points.
Golden State, qui avait compté 27 unités de retard, est revenu à -6, également guidé par Klay Thompson (29 pts), mais n'a pu empêcher une troisième défaite consécutive. Car le fait est que les "Dubs", abusant du tir à trois points, sont à des années-lumière de jouer comme un champion en titre.
Phoenix, porté par Mikal Bridges (26 pts, 9 rbds, 3 contres), a montré plus de cohérence et en profite pour doubler sa victime du soir au 6e rang à l'Ouest.
"Heroes"
Les héros ne gagnent pas toujours à la fin. Luka Doncic et Donovan Mitchell en ont fait l'amère expérience.
Le premier s'est démené comme un diable lors du revers de Dallas chez les Clippers (113-101), en marquant 20 de ses 43 points (11 rbds, 7 passes) dans le dernier quart-temps. Mû par une obligation de se ressaisir après six défaites d'affilée, L.A. a pu compter sur Kawhi Leonard (33 pts 9 rbds) qui montre du mieux ces derniers temps.
Le second, pour son retour à Utah où il a joué cinq saisons depuis son transfert à Cleveland, n'a pas plus empêcher la défaite des Cavs (116-114). Il a pourtant marqué 46 points (6 passes, 3 interceptions), mais le Jazz avait du répondant, à l'image de Jordan Clarkson (32 pts) et Lauri Markkanen (25 pts, 17 rbds).
"Scary Monsters"
"Les 48 minutes seront effrayantes quand nous serons ensemble", avait promis Joel Embiid fin février 2022, quand James Harden l'avait rejoint à Philadelphie, en référence au "ça va être effrayant" lâché par "The Beard" (le barbu), un an plus tôt quand il avait signé à Brooklyn, à propos du trio qu'il allait former avec Kevin Durant et Kyrie Irving et qui vira finalement au fiasco.
Le Camerounais Joel Embiid (#21) lors d'un match de NBA des Philadelphia 76ers contre les Pelicans de la Nouvelle-Orléans, le 2 janvier à Philadelphie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Jusqu'ici, le duo a été intermittent cette saison, en disputant seulement la moitié des 40 rencontres des 76ers. Mais quand ces deux "monstres" sont en pleine possession de leurs moyens, leur association fait des dégâts.
Les Pistons en ont fait les frais (147-116). Embiid a été ultra-dominant (36 pts, 11 rbds en 23 minutes), Harden a enchaîné un deuxième triple-double d'affilée (16 pts, 15 passes, 12 rbds).
Et autour d'eux, chose assez rare depuis le début du championnat, l'équipe était au complet. De quoi appréhender une deuxième partie de saison, en regardant plus haut que l'actuelle 4e place.
"Under Pressure"
Un lancer franc peut faire gagner des matches. Cela s'est vérifié de façon historique à Miami, au profit du Heat, vainqueur à l'arraché d'Oklahoma City (112-111), grâce à Jimmy Butler, plein de sang-froid sous la pression, pour en réussir un décisif à 12 secondes du terme.
Historique, car à l'exercice, les Floridiens (8e) ont excellé avec un 100% réussi sur leurs 40 tentatives. Un nouveau record en NBA, qui efface celui de Utah, auteur d'un 39/39 contre Portland en 1982.
Exemplaire, Butler a marqué à lui seul 23 lancers francs, bouclant sa soirée avec 35 points.
Côté Thunder, les regrets ne manquent pas car il a fait plus que jeu égal, à l'image de Shai Gilgeous-Alexander (26 pts).
AFP/VNA/CVN