Les représentants des deux pays discutent actuellement des procédures pour mener ces négociations après que la RPDC eut menacé de se défaire des biens sud-coréens d'une valeur de près de 300 millions de dollars dans ce site dans les montagnes.
La délégation sud-coréenne composée de dix membres devrait rentrer dans son pays plus tard dans la journée.
En juin dernier, une mission de fonctionnaires et d'hommes d'affaires sud-coréens a visité la montagne pour aborder la question de la gestion des propriétés saisies par Pyongyang, sans que ne soient toutefois menées des discussions substantielles entre les deux parties.
L'an dernier, Pyongyang a unilatéralement saisi des biens sud-coréens, y compris des hôtels, des restaurants et un terrain de golf. Cette mesure a été adoptée en réponse à ce que la RPDC considère comme étant la réticence de Séoul à rouvrir les voyages transfrontaliers suspendus, une importante source de devises pour Pyongyang.
Séoul considère la mesure de Pyongyang comme une violation injustifiée des accords commerciaux inter-coréens, et s'est engagé à protéger le droit à la propriété de ses ressortissants impliqués dans le projet.
Lancé en 1998 à la faveur d'un rapprochement des deux pays, les voyages ont attiré près de deux millions de Sud-Coréens dans cette montagne. Les séjours se sont arrêtés en 2008, après la mort d'une touriste abattue par une sentinelle de la RPDC.
Depuis lors, Séoul a longtemps refusé de reprendre le voyage sans enquête sur la fusillade et sans garanties de sécurité, tandis que Pyongyang a déclaré en avoir assez fait en la matière.
XINHUA/VNA/CVN