Ce montant dépasse le total enregistré en 2005, l'année la plus noire jusqu'ici avec 220 milliards de dollars dommages, soit 158 milliards d'euros. La plupart des pertes de cette première moitié de l'année sont liées au séisme et au tsunami qu'a connu le Japon le 11 mars.
La perte semestrielle pour le secteur des assurances atteint 60 milliards de dollars (43,3 milliards d'euros), soit cinq fois plus que la moyenne depuis dix ans.
Munich Re précise en outre que les premiers semestres sont normalement moins coûteux que les seconds, qui sont souvent affectés par des ouragans dans l'Atlantique Nord et des typhons dans le Nord-Ouest du Pacifique.
Au total, 355 catastrophes naturelles ont été enregistrées au premier semestre dans le monde, contre 390 en moyenne sur la même période ces dix dernières années.
Mais les dégâts enregistrés au Japon ont été énormes : 210 milliards de dollars à eux seuls (151 milliards d'euros).
Les tremblements de terre en Nouvelle-Zélande en février et juin ont causé 20 milliards de dollars de dégâts (14,3 milliards d'euros), dont plus de la moitié étaient assurés.
Les catastrophes météorologiques ont été également nombreuses et violentes au premier semestre, notamment sous l'influence du phénomène climatique de La Nina, qui a créé de fortes perturbations en refroidissant l'océan Pacifique tropical.
AFP/VNA/CVN