Nécessité de licenciés en santé publique

Des licenciés en santé publique peuvent occuper nombre de fonctions différentes. Le besoin en de telles ressources humaines est de plus en plus important.

Pour l'actuelle promotion, le taux d'étudiants en santé publique trouvant un emploi dans les 3 mois suivant leur sortie d'université est d'ailleurs très élevé. Environ 96% d'entre eux peuvent trouver un bon travail, selon le ministère de la Santé et l'Université de la santé publique (USP), lors d'un récent séminaire d'orientation professionnelle à l'intention des licenciés en santé publique.

Selon la rectrice adjointe de l'USP, la femme Docteur Bùi Thi Hà, son établissement ne forme que 3 promotions, mais la quasi-totalité des étudiants peuvent trouver un emploi après obtention de leur diplôme. Mme Hà a indiqué que la plupart des licenciés ont un métier correspondant à leur spécialité universitaire, notamment dans les établissements en zones urbaines et dans les provinces. Pourtant, ils sont rares dans les services et bureaux aux échelons de district et de commune. Cela pose également aux formateurs un problème de répartition égale des ressources humaines entre les localités.

Les licenciés en santé publique sont compétents ainsi que des connaissances en la matière. L'importance des besoins ne concerne pas seulement le personnel mais aussi leur niveau de qualification qui, de manière générale, est élevé en ce secteur, de sorte que les établissements embauchant sont particulièrement élevés. L'accent doit être mis sur la formation des ressources humaines de haut niveau pouvant satisfaire les recruteurs, a souligné le professeur-Docteur Truong Viêt Dung, chef du Département de sciences de la formation (ministère de la Santé) et doyen de la Faculté de la santé publique (Université de médecine de Hanoi). Toujours selon lui, actuellement, l'université ne dispose pas encore de programme de formation de licenciés en démographie tandis que la demande de cadres en ce domaine est très grande. L'Université de médecine de Hanoi a donc décidé cette année de rouvrir le tronc de formation dans la santé publique et de dispenser un enseignement en démographie.

"En dehors de ces compétences, les licenciés sont limités en matière de pathologie", ont fait remarquer au séminaire les étudiants diplômés de cette université.

Bien que la consultation et le traitement des pathologies ne soient pas la fonction principale de ces futurs diplômés, l'université organisera prochainement des formations de longue durée, a annoncé la rectrice adjointe de l'USP, Bùi Thi Hà. De fait, l'USP s'oriente dans le futur vers un enseignement en 4 spécialités : épidémiologie ; amélioration de la santé ; nutrition et sécurité alimentaire ; santé concernant l'environnement et les professions. Les étudiants pourront ainsi d'autant mieux s'intégrer au monde du travail.

Toujours selon Mme Hà, outre ces connaissances spécifiques, d'autres compétences connexes ou annexes (telles que communication, psychologie, informatique…) sont considérées comme particulièrement importantes dans le cursus universitaire des futurs cadres de la santé publique.

My Anh/CVN

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